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Appel à collaboration

18 août 2020

Un des objectifs de Kadath est de présenter régulièrement des travaux anglo-saxons au public francophone. Mais aujourd’hui, notre petite équipe rédactionnelle ne peut plus prendre en charge l’ensemble des traductions, et nous sommes donc à la recherche de traducteurs bénévoles, disposés à nous aider dans cette importante tâche.
Alors, si vous vous sentez une âme de vulgarisateur, n’hésitez pas à nous contacter et à rejoindre notre équipe.
Nous vous procurons la documentation nécessaire pour traduire l’article de l’anglais ou de l’américain, et nous vous aidons pour la mise en forme définitive


Nouvelle publication en ligne : Quel futur pour Glozel ?

4 août 2020

Quoi de neuf à Glozel ? Loin du battage médiatique qui a longtemps pollué l’atmosphère de ce site, sans doute le plus polémique de toute l’archéologie française, des chercheurs œuvrent désormais en toute discrétion pour faire avancer la recherche, sollicitant aussi bien la linguistique que l’archéologie, la géologie, l’archéogéographie, la typologie ou encore la toponymie. Et quoique modestes encore au regard des travaux à réaliser, les résultats sont prometteurs.

Jacques Gossart, Quel futur pour Glozel ?
16 pages, 16 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : La civilisation de l'Indus et le mythe aryen – Tome quatrième –

18 juin 2020

Dernier des quatre volumes consacrés à la civilisation de l’Indus, cet article aborde l’épineuse question de la fin de cette brillante culture. À l’heure actuelle, il existe plusieurs hypothèses pour expliquer sa disparition : invasions, causes naturelles ou catastrophe d’origine exogène. Chacune de ces hypothèses est replacée dans son contexte et fait l’objet d’une analyse critique. L’article se conclut par une synthèse générale des différents thèmes abordés dans les quatre tomes.

Jacques Gossart, La civilisation de l’Indus et le mythe aryen (tome IV).
25 pages, 16 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : L’archéoastronomie aujourd’hui : une discipline en plein essor

6 mai 2020

Le tumulus du Magdalenenberg : voici une incitation à redécouvrir l’archéoastronomie et ses avancées actuelles. Tout d’abord considérée comme «étrange » pour ne pas dire farfelue, l’archéoastronomie s’affirme solidement avec des personnalités comme Alexander Thom. Le mégalithisme, les tertres et les édifices à caractère religieux de la protohistoire sont replacés dans un contexte stellaire et dans une perspective où l’orientation a valeur absolue. De Göbekli Tepe à Corent en Auvergne, en passant par Ouessant, Guadalperal, la maison cosmique de la Couronne ou Goloring, un corpus de sites donne vie à une démarche rigoureuse, bien que spéculative.

Myriam Philibert L’archéoastronomie aujourd’hui : une discipline en plein essor.
38 pages, 38 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : La civilisation de l'Indus et le mythe aryen – Tome troisième –

26 février 2020

Troisième et avant-dernier volet de la série de textes consacrés à la civilisation de l’Indus, cet article fait le point sur l’écriture et la religion. Ces deux sujets, par ailleurs étroitement liés, suscitent encore aujourd’hui de nombreuses théories contradictoires. Ainsi en est-il pour les quelque cinq mille inscriptions répertoriées à ce jour : alors que certains linguistes tentent toujours d’en percer la signification, d’autres refusent d’y voir même l’expression d’une écriture. La religion quant à elle divise tout autant les spécialistes, partagés sur l’interprétation à donner aux rares témoins archéologiques disponibles. C’est donc vers d’autres horizons qu’il faut se tourner, pour l’essentiel une riche iconographie et une comparaison avec les croyances pré- et post-harappéennes.

Jacques Gossart, La civilisation de l’Indus et le mythe aryen (tome III).
47 pages, 33 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Le calendrier géto-dace de Sarmizegetusa II

4 février 2020

Faisant suite à une première partie consacrée aux bases de l’astronomie antique (octobre 2019), cet article nous emmène sur le site roumain de Sarmizegetusa. Construite et occupée par les Daces entre 82 avant et 107 après J.-C., la cité était à la fois centre religieux, militaire et politique. Son imposante zone sacrée comprenait un certain nombre de structures circulaires et rectangulaires, faites de blocs de pierre et de pieux de bois. Les éléments de cet espace sacré, souvent qualifié de Stonehenge roumain, constituaient un instrument de mesure d’une grande précision, à la fois calendrier solaire et lunaire, et règle à calcul.

Patrick Darcheville, Le calendrier géto-dace de Sarmizegetusa – II. Les Daces et leur calendrier.
21 pages, 29 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Le calendrier géto-dace de Sarmizegetusa I

7 octobre 2019

L’objectif premier de cette étude en deux parties est de présenter le complexe archéoastronomique de Sarmizegetusa. Ce remarquable site roumain, œuvre du peuple dace, est largement méconnu au-delà des frontières du pays et mérite de ce fait d’être présenté en détail aux lecteurs du monde francophone. Cette description, thème du deuxième volet du dossier, fera évidemment appel à de nombreuses notions d’astronomie. Aussi l’auteur a-t-il jugé utile de faire précéder la visite du site par quelques notions de base en cette matière, en rapport avec les connaissances dans l’Antiquité ; simple rappel pour certains, mise à niveau bienvenue pour d’autres.

Patrick Darcheville, Le calendrier géto-dace de Sarmizegetusa – I. L’astronomie antique.
11 pages, 12 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Nazca Lines et géoglyphes d’Amérique précolombienne

2 septembre 2019

Nazca fait rêver, suscitant controverses et mystères. À l’infini, énigmatiques, des pistes parcourent la pampa. Des trouvailles, surprenantes, replacent le Pérou au premier rang de l’archéologie mondiale. En 2018, l’annonce officielle de la découverte de nouveaux tracés sur le sable (ou géoglyphes) antérieurs à notre ère sème l’émoi. Palpa surgit avec ses personnages mythiques. Ce n’est pas tout ! La ville sainte de Cahuachi, qui surplombe cet ensemble, dévoile des temples, des techniques hydrauliques intrigantes et une civilisation florissante pendant près de mille ans. Rituellement, la cité est ensevelie et l’empire Huari s’impose. Les fouilles récentes ont mis au jour les plus anciennes pyramides américaines, en lien avec les géoglyphes les plus archaïques. La recherche est axée sur les mythèmes livrés par les dessins que le désert a préservés…

Myriam Philibert, Nazca Lines et géoglyphes d’Amérique précolombienne : nouvelles découvertes.
40 pages, 22 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Île de Pâques : l’origine de l’écriture rongorongo

14 août 2019

À l’heure actuelle, les énigmatiques signes de l’île de Pâques – les rongorongo (ou koahau rongorongo, les «bois parlants ») – défient toujours la sagacité des chercheurs et alimentent une controverse plus vive que jamais. Pour certains, il s’agit bien d’une écriture, ce qu’ils tentent de démontrer, preuves à l’appui. Mais pour d’autres, les rongorongo ne sont qu’une pré- ou proto-écriture, voire même un simple code mnémonique fonctionnant tel un pense-bête pour supporter un récit, indépendamment de toute logographie. En outre, d’autres chercheurs encore contestent le fait même que les rongorongo puissent être d’origine pascuane. Face à ces hypothèses et opinions contradictoires, François Dederen, amateur averti et l’un des rares scribes des rongorongo hors Rapa Nui, faire part ici de son sentiment concernant leur origine.

François Dederen, Île de Pâques : l’origine de l’écriture rongorongo.
15 pages, 21 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : La civilisation de l'Indus et le mythe aryen – Tome deuxième –

2 mai 2019

Faisant suite à un premier article de présentation de la civilisation de l’Indus – ou civilisation harappéenne – paru en mars de cette année, ce deuxième volet tente d’apporter des réponses aux questions touchant à l’origine des Harappéens. De quels parents cette brillante civilisation est-elle née ? Fut-elle d’origine locale ou importée ? Qui sont ces Indo-Européens connus sous le nom d’«Aryens » et quel rôle jouèrent-ils dans l’histoire harappéenne ?
Au sommaire de ce tome II :

    • Enfants de tous pays. - Les Harappéens sont-ils des Dravidiens ? - À la découverte des premières cités pré-harappéennes.
    • Les Indo-Européens, un bref état des lieux. - L’historique des recherches, de la Renaissance à nos jours. - Les théories actuelles.
    • Les Aryens et l’hypothèse indienne. - Les Ārya, ce qu’ils sont et ce qu’ils ne sont pas. - Quel fut leur rôle dans l’histoire du sous-continent indien ?
Jacques Gossart, La civilisation de l’Indus et le mythe aryen (tome II).
51 pages, 17 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : La civilisation de l'Indus et le mythe aryen – Tome premier –

6 mars 2019

Lorsqu’il s’agit de nommer les premières grandes civilisations des premiers temps de l’histoire, ce sont l’Égypte et la Mésopotamie qui viennent naturellement à l’esprit. Un autre centre civilisationnel contemporain est par contre largement méconnu alors qu’à son apogée, l’étendue de sa zone d’influence fut bien supérieure à celles du royaume de Sumer et de l’Égypte pharaonique ; on le connaît généralement sous les appellations de «civilisation de l’Indus » ou «civilisation harappéenne ». Une culture brillante et originale, qui donna sa pleine mesure dans le bassin du fleuve Indus au troisième millénaire avant notre ère, avec ses grandes cités telles Harappa et Mohenjo-daro. Une culture qui, dans certains domaines comme l’urbanisation, n’eut pas son égale dans le monde antique. Une culture mystérieuse aussi par bien des aspects. Fut-elle d’origine locale ou importée ? Pourquoi et comment disparut-elle ? Quel fut le rôle que jouèrent, dans son histoire, les Ārya, connus en Occident sous le nom d’Aryens ? Que peut-on dire de l’écriture harappéenne, à ce jour indéchiffrée ? Autant de questions qui seront abordées par Jacques Gossart dans une suite d’articles à paraître durant les prochains mois.
Au sommaire de ce premier tome :

    • De l’Inde et de l’Indus : historique des découvertes ; géographie et climat ; l’Inde préhistorique.
    • Les Harappéens au quotidien : activités politiques, économiques et artistiques ; visite de quelques grands centres urbains.
25 pages, 17 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Les Celtes : anciennes controverses, nouvelles hypothèses

11 février 2019

Toutes les théories, des plus sérieuses au plus farfelues, courent depuis toujours à propos des Celtes. Qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Dans quelles circonstances s’installèrent-ils en Occident et quelle fut leur évolution ? Le mot « celte » recouvre-t-il une ethnie, une langue, une culture ? À toutes ces questions, Myriam Philibert apporte des réponses claires, et surtout nuancées. Au sommaire de cette synthèse très complète :

    • Introduction (qui sont les Celtes, définitions, histoire et archéologie).
    • Les Indo-Européens (chalcolithique européen, céramique cordée et campaniformes, les hypothèses steppique et anatolienne, Indo-Européens et non Indo-Européens).
    • Celtes, Gaulois et linguistique (les langues indo-européennes, pré et proto-indo-européen, les langues du groupe celtique, le gaulois, les Celto-Ligures).
    • Dossier ethnoculturel (les peuples, la guerre, la vie quotidienne, littérature et mythologie celtique, vie religieuse).
    • Archéologie et histoire (la question celte aujourd’hui, l’âge du bronze, le déroulement de « l’histoire » celte, les particularismes régionaux, Celtes et Bretons).
    • Celtes et celtomanie aujourd’hui (les Celtes dans le monde romain, le chaudron d’immortalité, le néo-druidisme, la celtomanie).
73 pages, 37 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : L’Égypte entre science et religion : Les carnets inédits d’Enel

15 novembre 2018

De toutes les religions antiques, celle de l’Égypte ancienne est sans doute la plus connue de nos contemporains, et elle constitue un des sujets obligés de toute production moderne – livres, conférences, films… – traitant plus ou moins du pays des pharaons. Mais la manière d’y aborder la spiritualité est à peu près toujours la même. Un livre publié au début de 2018 va à contre-courant de la vision stéréotypée généralement présentée au public : on y découvre une religion égyptienne sensiblement différente, bien plus riche que dans les approches conventionnelles. L’auteur de cet ouvrage est Michel Vladimirovitch Skariatine, plus connu sous son nom de plume : Enel. Jacques Gossart présente cette œuvre posthume à tirage confidentiel et en analyse quelques chapitres significatifs.


21 pages, 11 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Les Premiers Américains n’en finissent plus d’arriver !

27 août 2018

La découverte du squelette de Naïa, dans une grotte du Yucatán, avait conduit Michel Dethier à publier, en 2014, un article dans lequel il essayait de faire le point sur le peuplement des Amériques. Mais de nouvelles découvertes et la remontée à la surface de découvertes (parfois très) anciennes l’amènent aujourd’hui à actualiser le problème. Il s’agit d’abord de la découverte, à San Diego (Californie), d’un site qui ferait remonter la présence de l’homme en Amérique à… 130 000 ans ! Ensuite, des découvertes de plus en plus nombreuses, particulièrement en Amérique du Sud, montrent de façon insistante que le peuplement du double continent s’est, là aussi, déroulé plus tôt que prévu et ne s’est sans doute pas fait uniquement par le détroit de Béring. Des immigrants sont sans doute arrivés par le Pacifique, et les archéologues les regroupent aujourd’hui sous le terme de «Paléoaméricains ».

55 pages, 27 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : À propos d’archéologie acoustique

19 mai 2018

Deuxième volet de notre série consacrée aux paléo-énergies et, plus précisément, à l’archéologie acoustique, cet article de Myriam Philibert nous dévoile, en un panorama très complet et actualisé, les différentes facettes de la science acoustique de nos ancêtres : instruments de musique du paléolithique, musique des sphères de Pythagore, étonnantes caractéristiques sonores de Stonehenge, de Chavín et des structures grecques, pots acoustiques des constructions médiévales, empreintes de sons depuis longtemps éteints… Quoique les études relatives à certains de ces sujets n’en soient encore qu’aux premiers balbutiements et relèvent toujours pour l’essentiel de la spéculation, l’auteure n’hésite pas à les aborder, avec toute la prudence et les réserves nécessaires, consciente que les progrès remarquables de cette nouvelle discipline éclaireront bientôt d’un jour nouveau ces matières encore mal comprises.

27 pages, 12 illustrations.

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Voyage en Inde et au Népal, du 1er au 20 décembre 2018.

6 avril 2018

Sur le thème « Avec eux, chez eux »,
Kadath organise,
en collaboration avec l’association « Initiations » (Bruxelles), un

voyage en Inde et au Népal,
du 1er au 20 décembre 2018.


Nos visites seront accompagnées de gens du pays,
qui nous accueilleront chez eux afin de partager repas et culture.


Au programme :

Abu Dhabi.
Escale pour une visite du nouveau musée du Louvre à la muséologie interculturelle.

Népal.
- Partage de la vie quotidienne de Népalais de Katmandou, ville aux multiples visages, entourée de montagnes et de lieux sacrés.
- Pèlerinage à Lumbini, lieu de naissance du Bouddha.

Inde.
- Plongée dans la géographie sacrée et cosmique de la vieille ville de Bénarès avec un professeur de l’université de Bénarès, spécialiste de l’architecture sacrée de sa ville.
- Échanges avec les étudiants tibétains Nyingmapa de l’université de Sarnath.
- Rencontre d’artisans de plusieurs États de l’Inde, à Delhi.

Accompagnement : Jacques Gossart, secrétaire général de Kadath, auteur de La civilisation de l’Indus (à paraître).

Intéressé ? Prenez contact avec nous :

Jacques Gossart (absent du 15 au 30 avril)


In memoriam Robert Dehon

28 mars 2018

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Robert Dehon, survenu le 12 septembre 2017, à l’âge de 72 ans.
Cofondateur de Kadath, compagnon de la première heure, Robert débuta sa carrière de chasseur de mystères à la Sobeps (Société belge d’étude des phénomènes spatiaux). C’est là qu’il apprit l’art de l’enquête sur le terrain ; une technique que cet infatigable chercheur ne cessera de perfectionner au fil des années, au service cette fois de l’histoire et de l’archéologie.
Homme chaleureux et entier, Robert vivait ses passions ; des passions qu’il s’efforçait de nous faire partager lors de nos réunions de rédaction et, lorsqu’en compagnie de son fidèle collaborateur à quatre pattes Zoltan («un sacré gaillard » qui n’avait rien d’un chihuahua !), il nous entraînait sur la piste de quelque grosse pierre perdue au fond d’un bois.
Au sein de notre équipe, Robert s’occupait plus particulièrement de mégalithisme et de géographie sacrée, et ses préférences allaient aux sites d’Europe de l’Ouest, de la Belgique à la Bretagne et de l’Angleterre à la Hollande. Il se rendait régulièrement au Royaume-Uni dans le cadre d’études interdisciplinaires sur les fameux leys, regroupant archéologues, géologues et radiesthésistes.
Puis, peu à peu, d’autres centres d’intérêt l’éloignèrent de notre équipe. C’est ainsi qu’après avoir été rédacteur en chef d’un magazine d’aviation, il se tourna vers l’étude des fortifications, fondant l’«Association Fort de la Crèche », dont il fut le président, effectuant parallèlement des recherches actives au sein de «Traces Mosanes », une association qui se consacre à l’étude du patrimoine historique et archéologique de la région de Dinant. Grand amoureux du folklore bruxelleois, Robert rédigea aussi de nombreuses et truculentes chroniques sur un blog qu’il alimentait assidûment.
Ne lui connaissant plus de famille, nous assurons ses amis, collaborateurs et complices de toute notre sympathie. So long Bob.

L’équipe de Kadath


Nouvelle publication en ligne : À propos d’archéologie acoustique

25 janvier 2018

«Au commencement fut le son »… explicitement ou implicitement, cette affirmation se retrouve un peu partout dans le monde antique, et notamment chez les Mésopotamiens, les Égyptiens, les Hébreux, les Grecs, ou encore dans l’Apocalypse de Jean. Loin d’être gratuite, cette assertion correspond à une réalité objective, ainsi que le constate Hilaire Heim, au terme d’une étude approfondie des textes, mythes, légendes et traditions des grandes civilisations préhistoriques et antiques, lesquelles peuvent dès lors être qualifiées de «civilisations du son ».
21 pages, 14 illustrations.

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Consultez également ‘Archives’ pour prendre connaissance des infos plus anciennes


Nouvelle publication en ligne : Madog en Amérique : La saga d’Indian Jones

10 novembre 2017

Dans un premier article paru dans nos colonnes sous le titre Madog en Amérique : Cap à l’ouest, jeunes Gallois, Simon Young avait examiné la possibilité que le prince gallois Madog ait découvert le Nouveau Monde dès le XIIe siècle. Il aborde à présent l’hypothèse selon laquelle l’expédition de Madog s’installa dans la tribu amérindienne des Mandans.
Mais que valent les prétendues preuves, essentiellement d’ordre linguistique, avancées à l’appui d’une présence galloise chez ces Indiens ? Simon Young fait la part des choses entre mythe et réalité.
9 pages, 7 illustrations.

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Taosi, à l’aube de la Chine

1er septembre 2017

Taosi se trouve au centre de la Chine, dans cette région qui a vu naître et se développer la civilisation chinoise. Fouillé à partir de 1978, le site se rattache à la phase ultime de la culture néolithique de Longshan, datée de 2400 à 1900 AEC (Avant l’Ere Commune).

Limitée au départ à une petite agglomération de 56 hectares, Taosi s’est peu à peu développée. Vers 2100 AEC, l’agglomération a atteint son apogée, couvrant une superficie de 280 hectares, ce qui en fait la plus grande cité fortifiée de la Chine préhistorique. Elle se compose alors de deux quartiers distincts, séparés par un mur intérieur : d’une part les modestes maisons semi-souterraines du quartier populaire et, d’autre part, les vastes appartements de l’élite dirigeante.

Un des monuments remarquables de Taosi est certainement son observatoire astronomique. Découvert en 2003, le complexe, qui se trouve à proximité de la partie «noble » de la cité, a été daté de 2100 à 2000 AEC. Pour l’essentiel, il était à l’origine constitué d’une plate-forme semi-circulaire de 1000 m2 environ, orientée au sud-est, ainsi que d’une structure en arc-de-cercle (reconstituée ci-contre), composée de piliers de trois à quatre mètres de haut, séparés par douze espaces de visée. À la suite de nombreuses études de terrain réalisées par les archéologues chinois, il apparaît que cet observatoire avait été conçu pour la détermination précise des moments remarquables de l’année solaire, et en particulier du solstice d’hiver, lequel marque, dans le calendrier chinois, le début de l’année solaire. Je ne peux entrer ici dans le détail du fonctionnement de ce dispositif très complexe, et invite le lecteur à prendre connaissance de l’article détaillé que j’ai consacré au site et à son observatoire1.

Parmi mes conclusions, j’avançais à titre d’hypothèse que Taosi avait pu dépasser le stade de la simple chefferie, pour se constituer en un État dirigé par un roi. Et pas n’importe quel roi puisqu’il pourrait s’agir de Yao, un des personnages les plus importants de la mythologie chinoise, replacé au cœur de l’histoire du pays dans un contexte évhémériste. Roi sage et astronome averti, Yao monta sur le trône en -2145 selon le Zhushu jinianAnnales écrites sur bambou »).

Or, il se fait qu’une découverte récente va tout à fait dans le sens de cette hypothèse. Une équipe de l’institut d’Archéologie du Shanxi a en effet mis au jour les vestiges de ce qui semble bien être un palais impérial2. De forme rectangulaire, orienté selon les points cardinaux et entouré d’une enceinte, il est, pour l’époque, de dimensions exceptionnelles : environ 470 mètres sur 270, soit une superficie de quelque 130 000 m2. Gao Jiangtao, l’archéologue qui a conduit les travaux, n’hésite pas à qualifier le bâtiment de «plus ancienne cité impériale jamais découverte en Chine », évoquant les mythiques Cinq Souverains, dont Huang Di («l’Empereur Jaune ») et Yao sont les figures les plus marquantes.

Comme je l’écrivais en conclusion de mon article, c’est peut-être bien à Taosi qu’est né ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’«Empire chinois ».

Jacques Gossart

1 Jacques Gossart, L’observatoire néolithique chinois de Taosi, Bruxelles, Éditions Kadath, 2016,

2 Gu Liping, «China's oldest imperial palace discovered in Shanxi Province », chinaplus, 2017-06-11, www.ecns.cn, consulté le 18/08/2017.


Nouvelle publication en ligne : De l'archéoastronomie en Ukraine au Paléolithique

22 août 2017

Plusieurs découvertes faites sur le territoire actuel de l’Ukraine tendent à prouver l’existence de connaissances astronomiques au sein d’une culture paléolithique. Parmi les objets étudiés par Irina B. Vavilova et Tetyana G. Artemenko, on peut citer des fragments de défenses de mammouth portant des gravures, interprétées comme des tables d’observations de phases lunaires, le fameux pétroglyphe solaire de Chokurcha-1, et surtout deux bracelets en ivoire de mammouth provenant du site de Mezin, gravés de motifs complexes, en relation également avec un calendrier lunaire.
17 pages, 15 illustrations.

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À lire cet été : Amazonie - Les 12 travaux des civilisations précolombiennes

14 juillet 2017

Lorsqu’on évoque les civilisations précolombiennes d’Amérique du Sud, on pense bien sûr aux cultures inca, chimú, nazca… Mais la plupart du temps, on néglige une grande partie du territoire sud-américain : l’Amazonie.

À quoi ressemblaient les sociétés d’Amazonie avant l’arrivée des Européens ? Ce que nous croyons en savoir tient plus souvent du mythe que de la réalité… Le livre de Stéphen Rostain comble cette lacune, abordant tous les aspects de cette fascinante culture.

Peuplement, domestication, innovations, échanges à longue distance, rituels funéraires, parures, cannibalisme… sont autant de pans d’une histoire humaine encore méconnue. Ils sont ici abordés en prenant comme fil conducteur les douze travaux d’Hercule, car, dans la démesure de la grande forêt de pluie, les peuples du passé ont bel et bien accompli une œuvre de géant digne du demi-dieu !

Jacques Gossart


Nouveau dans la médiathèque

13 juillet 2017

De nouvelles photos sont disponibles – et téléchargeables – dans notre médiathèque : un dossier consacré au site mégalithique de Callanish, dans les îles Hébrides.

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Nouvelle publication en ligne : Madog en Amérique : Cap à l’ouest, jeunes Gallois

3 juin 2017

Au panthéon des fondateurs du Nouveau Monde, le personnage le plus inattendu est certainement Madog, prince gallois du XIIe siècle qui, dit-on, aurait atteint l’Amérique dans les années 1170. Ce Madog à l’origine de nombreuses légendes a-t-il réellement pu fouler le sol américain ? La question divise les spécialistes, comme nous l’explique Simon Young.
9 pages, 5 illustrations.

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La série complète de Kadath est en ligne !

13 avril 2017

Comme nous vous l’avions annoncé précédemment, les numéros «papier» de notre revue Kadath sont aujourd’hui pratiquement épuisés, et nous ne disposons plus que de quelques séries presque complètes – un collector ! –, qui vous sont proposées au prix de 300 euros, hors frais d’envoi. (Attention : offre limitée. Pour plus de détails, cliquez ici).

Mais, bonne nouvelle : tous les numéros (1 à 107) sont désormais disponibles en version numérique (format PDF haute définition). Outre l’achat à la pièce (8 euros par numéro), nous vous offrons la collection complète au prix promotionnel de 195 euros.

L’achat en ligne se fait via PayPal, mais vous pouvez également procéder par virement sur notre compte :
bpost banque IBAN : BE69 0000 8266 1578
BIC : BPOTBEB1.
Dans ce cas, n’oubliez pas de nous détailler votre commande par courriel à kadathrevue@gmail.com

Pour plus de détails et pour commander vos numéros, cliquez ici.


Un nouveau livre sur l’astronomie ancienne

16 mars 2017

Nos lecteurs le savent, nous avons toujours accordé une grande importance à l’archéoastronomie, au point de consacrer une rubrique spéciale à ce sujet, alimentée régulièrement par des chercheurs de tous horizons.


Mais dans ce domaine, les ouvrages de base sont rares. Jusqu’ici, les lecteurs francophones ne disposaient guère que de l’incontournable L’astronomie des Anciens de Yaël Nazé (Éditions Belin, 2009) et, pour ceux qui maîtrisaient suffisamment l’anglais – ce qui n’est pas si évident pour un tel sujet – le livre de James Evans : The History and Practice of Ancient Astronomy.

C’est donc avec grand plaisir que nous accueillons la version française de l’ouvrage de J. Evans, parue l’année dernière sous le titre Histoire et pratique de l'astronomie ancienne. Tout en retraçant l’histoire des idées astronomiques depuis les origines babyloniennes jusqu’à l’orée du XVIIe siècle, l’ouvrage se concentre sur la période grecque, lorsque les astronomes ont mis au point les idées géométriques et philosophiques qui ont déterminé le développement de l’astronomie.

L’auteur approche cette histoire à travers les détails concrets de la pratique astronomique ancienne. Soigneusement organisé et généreusement illustré, ce livre enseigne à ses lecteurs comment faire de la véritable astronomie en employant la technique même des Anciens.

Il contient des modèles pour construire quelques instruments astronomiques simples, comme un astrolabe ou un équatoire. James Evans fournit aussi une critique des sources utilisées pour reconstruire l’astronomie ancienne et son histoire. L’ouvrage comprend en outre de longues citations tirées de textes anciens, et des discussions sur le rôle de l’astronomie dans diverses cultures.

Jacques Gossart

James Evans, Histoire et pratique de l'astronomie ancienne,
Éditions Les Belles Lettres, 2016, VI + 570 pages, 50 illustrations.


Nouvelle publication en ligne : Petite histoire de la métallurgie précolombienne

19 février 2017

Très tôt, bien avant l’arrivée des Européens, les habitants du Nouveau Monde ont appris à travailler minerais et métaux et ont produit des artefacts absolument remarquables. Dans la région des Grands Lacs, pendant des millénaires, ils ont exploité le cuivre natif, qu’ils martelaient à froid puis à chaud pour en tirer d’innombrables objets, tant «décoratifs » qu’utilitaires, et cela bien avant l’invention de la poterie. Il semble que cette pratique se soit même répandue jusqu’à Cahokia.

En Amérique du Sud, les orfèvres des Andes avaient depuis longtemps maîtrisé l’art de la fonte des métaux et de certains minerais dans des fourneaux (et pas simplement des creusets) et la technique des alliages de cuivre et de métaux précieux (le «tumbaga ») n’avait plus de secrets pour eux, au grand dam des conquistadors qui pensaient que les objets ainsi produits étaient en or pur, alors qu’en réalité, ils ne contenaient parfois que fort peu de métal précieux.

La métallurgie du bronze, tant arsénié que stanneux, est apparue en deux endroits des Andes et cela bien avant l’arrivée des Espagnols, dans le courant du premier millénaire de notre ère. Avec l’avènement de l’empire inca, l’usage du bronze stanneux s’est largement répandu, y compris pour la fabrication d’objets utilitaires et même d’armes. La conquête de ces régions au seizième siècle par les Européens a mis fin à cette intéressante évolution.

Contrairement à ce qu’ont affirmé certains, le fer n’a jamais été fondu par les Amérindiens (ou d’hypothétiques prédécesseurs). Néanmoins, les Inuits ont très tôt utilisé le fer météoritique du Groenland pour façonner des pointes de couteaux et de harpons.

Un article de Michel Dethier : 29 pages, 23 illustrations.

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Île de Pâques : réflexions autour des livres d’un passionné

5 janvier 2017

Jean Hervé Daude est canadien, peintre et photographe. C’est aussi un passionné de l’île de Pâques. Il est à ce jour l’auteur de neuf livres consacrés au «nombril du monde », dont le dernier, «L’empreinte des Incas - Les monuments », est paru en 2016. J. H. Daude y démontre, images à l’appui, les troublantes et nombreuses similitudes entre le Pérou et l’île de Pâques.

C’est dans ce contexte qu’en 2008, il est entré en relation avec François Dederen, entretenant depuis lors une fertile correspondance avec ce grand aficionado belge de Rapa Nui, qui nous livre ici ses réflexions sur les ouvrages de Jean Hervé Daude. En conclusion de son analyse du travail du chercheur canadien, François Dederen peut écrire qu’au «fil du temps et à force de recherches tous azimuts, Jean Hervé Daude est devenu l’un des meilleurs chercheurs canadiens sur le sujet si pas le meilleur, même si parfois on peut mettre en doute certaines de ses théories et de ses affirmations »


Accès gratuit au document en cliquant sur l'image.


Il y a contacts et contacts

3 janvier 2017

En matière de relations entre civilisations anciennes, la notion de «contact » évoque immédiatement celle de voyages transocéaniques, qu’il s’agisse du Pacifique ou de l’Atlantique. Mais quoique moins médiatisés, les échanges transcontinentaux ont aussi existé dès les plus hautes époques. Une découverte assez récente vient à l’appui de cette constatation. Une étude des guerriers en terre cuite de l’armée de l’empereur Qin Shi Huang a en effet montré que des artistes grecs auraient pu participer à la réalisation de ces statues. Pour mémoire, ces quelque 8000 représentations grandeur nature de fantassins, archers, cavaliers, chars et chevaux ont été mis au jour en 1974, à Xi’an (Chine, province du Shaanxi), à proximité du tombeau du Premier Empereur, lequel régna de -221 à -210.

Cette présence grecque dans l’entourage d’un monarque chinois du IIIe siècle avant notre ère est attestée sur site avec, d’une part, la découverte d’ADN européen et, d’autre part, la mise au jour de figurines d’oiseaux en bronze, réalisées selon la technique de la cire perdue ; une méthode étrangère à la production chinoise antique1, mais bien connue en Grèce. Selon Lukas Nickel, professeur au Department of History of Art de l’université de Vienne, on peut imaginer «qu’un sculpteur grec a pu avoir été sur place pour former la population locale »2.

Bien entendu, il ne s’agit là que d’une première approche à confirmer. On peut néanmoins déjà conclure avec Li Xiuzhen, archéologue au Musée de la tombe, que «nous avons maintenant la preuve que des contacts étroits existaient entre la Chine du Premier Empereur et l’Occident avant l’ouverture officielle de la Route de la Soie »3.

Jacques Gossart


1 Les fondeurs chinois utilisaient des moules d’argile segmentés.
2 Nickel Lukas, «The First Emperor and sculpture in China »,
Bulletin of the School of Oriental and African Studies, 76.3, Cambridge University Press, 2013.
3 Cui Guangqi, Shan Wei, «Des sculpteurs grecs ont-ils participé à la construction de l'armée de terre cuite de Xi'an ? »,
Le Quotidien du Peuple, 13/12/2016, consulté le 22/12/2016.


Meilleurs vœux

23 décembre 2016

Toute l’équipe de Kadath vous présente ses meilleurs vœux
pour 2017 et vous donne rendez-vous dès janvier
avec de nouveaux passionnants articles.


Offre spéciale : collection Kadath

12 décembre 2016

La série (presque) complète de Kadath : l’offre de la dernière chance !

Depuis maintenant trois ans, les nouveaux articles que nous vous proposons régulièrement sont édités sous forme numérique, à télécharger. Parallèlement à cette offre, il vous était toujours possible d’acquérir des exemplaires de la revue imprimée, dont l’édition s’est arrêtée en 2013 avec le n° 107.

À dater de ce jour, n’étant malheureusement plus en mesure d’assurer la vente de numéros séparés de la revue Kadath en version papier, nous avons opté pour le passage au «tout électronique ». L’intégralité de la production Kadath vous sera désormais proposée exclusivement en édition numérique ; les articles bien sûr, mais aussi les numéros de la revue.

Toutefois, avant de tourner définitivement la page, nous vous offrons une ultime opportunité d’acquérir la collection des revues imprimées, dont il nous reste quelques séries presque complètes1.

Elles vous sont proposées à un prix que nous avons voulu accessible, à savoir 300 euros2 (hors frais d’envoi). Quant aux numéros épuisés, au nombre d’une quinzaine, ils vous sont offerts gratuitement dans leur format numérique (PDF), complétant ainsi votre collection.

Cette offre vous intéresse ? Commandez en cliquant ici.

1 Soit 92 numéros sur 107 parus, de 1973 à 2013.
2Le prix réel de la collection est de 485 euros.

* * *

À saisir également : il nous reste quelques exemplaires de livres réalisés par l'équipe de Kadath, ainsi que d’ouvrages spécialement sélectionnés, dont nous pouvons garantir la référence.

La plupart de ces titres sont épuisés en librairie et nous vous les proposons ici au prix spécial de 10 €, hors frais d’envoi.
Pour en savoir plus, cliquez ici.



Nouvel article : Les pierres des Incas

8 novembre 2016

Cet article est d’abord une réflexion sur les énigmes que pose l’édification des monolithes de la «Vallée Sacrée des Incas ». Mais non content de passer en revue les sites emblématiques de cette région – le Coricancha, Sacsahuaman, Ollantaytambo – l’auteur, Ivan Verheyden, élargit son propos à l’ensemble des structures mégalithiques dans le monde. Les problèmes d’ingéniérie sont ainsi analysés en fonction du poids de la pierre à déplacer et de la nature du terrain à parcourir, depuis les «sarsens » de Stonehenge jusqu’aux moai de l’île de Pâques, en passant par les blocs du plateau de Gizeh, sans oublier bien sûr l’improbable monolithe de Baalbek.

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Nouvel article : Le contenu astronomique du paysage sacré de Cuzco à l’époque des Incas

14 octobre 2016

Quels sont les liens entre l’architecture, le paysage et le folklore astronomique de la culture inca ? C’est à cette question que tente de répondre le professeur Giulio Magli, dans cet article consacré à la géographie sacrée de Cuzco, le «nombril du monde », ainsi qu’à ses relations avec les astres. Au sommaire : - introduction à la géographie sacrée des Incas ; - les quipus et le paysage sacré ; - les «constellations de nuages sombres » dans la Voie lactée ; - Cuzco, une réplique du puma céleste ?.

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In memoriam Ivan Verheyden

5 octobre 2016

«C’est toute une histoire, toute une œuvre, toute une sincère amitié qui disparaissent avec lui. Être généreux, affable et savant sans ostentation, il se révélait un pilier de sagesse, empli d’empathie. » Jacques Bury

Le 25 juillet 2016, Ivan Verheyden nous a quittés. Il avait 71 ans. Cofondateur de Kadath et pilier de notre groupe, Ivan avait assuré la rédaction en chef de la revue dès le premier numéro, paru en 1973. Président de notre association, il en fut l’âme durant 43 ans.

Plume alerte et précise au savoir encyclopédique, féru d’archéoastronomie, il publia sous sa signature plus de 50 études dans Kadath, abordant des sujets aussi divers que les mythes mésopotamiens et bibliques, les Dogons, les géoglyphes de Nazca, le phénomène mégalithique, l’île de Pâques, l’Égypte et les civilisations précolombiennes.

Lecteur infatigable et curieux de tout, Ivan vouait en premier lieu une véritable passion pour la médecine qu’il exerça avec une rare conscience et un dévouement forçant l’estime, mais aussi pour l’astronomie, les arts – spécialement l’œuvre de Salvador Dali –, la science-fiction et le fantastique de Lovecraft.

Pour chacun d’entre nous, il fut et demeure un frère en recherche et un ami.

Patrick Ferryn, Jacques Gossart
et l’équipe de Kadath

Témoignages : cliquez ici.


Nouvel article : Les nodules semi-ovoïdes de Saint-Jean de Livet

29 juillet 2016

Depuis un demi-siècle, le thème d'artefacts ferreux découverts par deux spéléologues dans un gisement crayeux à St-Jean de Livet (Normandie) parcourt la littérature consacrée à l'archéologie parallèle. De tels «nodules » auraient été déposés au Laboratoire de géomorphologie de l'Université de Caen. En poste dans cet établissement, Francis Gandon a décidé de consacrer à la question une recherche approfondie. Au-delà de l'anecdote, le thème pose la question de l'humour dans la science française et de la santé critique des disciplines et des institutions. Il relaie celui du développement exponentiel de la rumeur et s'inscrit dans la question fascinante des «artefacts intempestifs » qui confrontent à des ruptures temporelles vertigineuses et à une autre histoire de l'humanité.

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Nouvel article : La Babel du Ponant

10 mai 2016

Cette étude fait suite à l’article «Migrations libyques à l’époque néolithique : analyse d’une gravure de Coizard-Joches, France ». Elle traite de la rencontre entre la langue des Berbères et celle des Celtes, à travers des débris de mots qui reformulent à leur manière la fable de Babel, lorsque les hommes s’exprimaient tous dans une seule et même langue, avant l’éparpillement des peuples.

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Nouvel article : L’os d'Ishango : calculette, calendrier ou simple pense-bête ?

9 mars 2016

Les deux os préhistoriques d’Ishango (Afrique centrale), gravés de signes mystérieux, ont fait l’objet de nombreuses recherches depuis leur découverte dans les années 1950. Deux hypothèses étaient généralement retenues : calculette pour les uns, calendrier pour les autres. Mais en 2010, un mathématicien a remis en cause ces hypothèses, considérant qu’il était vain de chercher dans des documents préhistoriques des significations mathématiques ou astronomiques. Alors, qui croire, que croire ? Le point avec Michel Dethier.

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Pyramides et Pyramidales

18 janvier 2016

Il s’en passe des choses sur le plateau de Gizeh ! Depuis quelques mois, c’est le grand branle-bas autour de la pyramide de Kheops, avec la mise en œuvre de la fameuse mission «Scan Pyramids ». L’objectif de cet ambitieux projet : déterminer, à l’aide de procédés de scannage, si la Grande Pyramide renferme des chambres secrètes – pardon : des espaces inconnus –, ce que nombre de chercheurs soutiennent depuis toujours. Aucun média ne voulant être en reste de suspense, il ne se passe pas une semaine sans que l’une ou l’autre information ne vienne relancer ce feuilleton à épisodes. Il n’y a d’ailleurs pas que les journalistes à vouloir occuper l’espace médiatique : des scientifiques y vont régulièrement de leur petit commentaire, à commencer par l’indestructible Zahi Hawass, que l’on ne présente plus – il s’en charge très bien lui-même.

Pour le commun des mortels, tout ce battage finirait par donner le tournis, et c’est vrai qu’il y a de quoi y perdre son égyptien. Alors, où en est-on aujourd’hui ? Quels sont les enjeux ? Quelles sont les théories en présence ? Qui pense quoi, et pour quelles raisons ? Les réponses à ces questions, vous les trouverez sur «Pyramidales », le blog de Marc Chartier.

Depuis 2009, ce passionné propose sur son site «un rappel de textes anciens, ainsi que la présentation de théories modernes et contemporaines sur les techniques de construction des pyramides d’Égypte, notamment celles du plateau de Guizeh. » Des articles clairs, bien documentés, bien écrits. Que vous vous intéressiez un peu, beaucoup ou passionnément aux pyramides égyptiennes, visitez le site de Marc Chartier, vous y trouverez votre compte.

JACQUES GOSSART


Nouvel article : «un observatoire néolithique en Chine »

11 janvier 2016

À l’instar des autres grandes civilisations antiques, la Chine a, très tôt dans son histoire, développé une science du ciel basée sur l’observation. Les références en cette matière sont d’ailleurs bien présentes dans les légendes et dans les textes classiques. La mise au jour, en 2003, des extraordinaires structures de Taosi, dans le centre historique de la Chine, a apporté la preuve matérielle que, dès le troisième millénaire avant notre ère, les Chinois disposaient de moyens sophistiqués pour observer le ciel. Cité du savoir et important centre religieux, Taosi a également joué un rôle fondamental dans la naissance de l’État chinois, ainsi que le démontre Jacques Gossart au terme de la seule étude en langue française sur ce sujet.

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Orbs, l’autre planète

12 décembre 2015

Dans le cadre d’un partenariat avec Kadath, la revue Orbs, l’autre Planète, publie, dans son numéro 4, un premier article sur «Les Olmèques, enfants de la Chine ? », traitant de la possible origine chinoise de la plus ancienne civilisation mésoaméricaine et signé d’un membre de notre comité de rédaction. Orbs, l’autre Planète, est une revue de bibliothèque consacrée aux mutations du monde d’aujourd’hui, dans l’esprit de la mythique revue Planète ; une démarche qui ne pouvait nous laisser indifférents ! Laissons à son directeur, Charles-Maxence Layet, le soin de présenter sa revue :

«Orbs, l’autre Planète, est une revue transversale de référence, animée d’une démarche humaniste et encyclopédiste, ouverte sur le monde présent et consacrée à l’œuvre humaine dans toutes ses dimensions : Arts, Sciences, Humanités, Consciences. Cette revue hors normes, abondamment illustrée et sans publicité, donne la parole à des prix Nobel, des universitaires, des économistes, des artistes, des psychologues, des physiciens, des personnalités singulières, nous invitant à réviser nos croyances et nos connaissances. Orbs l’autre Planète est née d’une fulgurance, celle de reprendre le flambeau d’une revue désormais mythique : Planète. Lancé en 1961 par Louis Pauwels, Jacques Bergier et François Richaudeau, ce bimestriel anticonformiste a fait, pendant dix ans, office d’un “remue-méninges”, rassemblant arts, sciences, fictions, reportages, essais, cybernétique, religion, parapsychologie, histoire, archéologie, philosophie, sociologie… »

Pour tout savoir sur la revue Orbs et sur ce numéro aux horizons multiples, connectez-vous au site de la revue : www.orbs.fr

JACQUES GOSSART

Format 17 cm x 20 cm, 192 pages.br> Images et illustrations couleur.
Disponible par abonnement et en librairie.


Nouvel article : «Sources arabes pour les voyages de découverte précolombiens »

7 décembre 2015

Jusqu’ici, Dans le domaine des voyages transocéaniques avant Christophe Colomb, on a souvent négligé de questionner les sources arabes du Xe au XIIIe siècles, qui ont pour noms al-Mas’ûdî, al’Umarî et surtout le géographe al-Idrîsî (dont nous dressons un portrait en encadré). L’article qui nous a été offert est de la main d’un professeur émérite d’histoire islamique à l’université du Wisconsin-Milwaukee, le Dr Abbas Hamdani. D’autres chercheurs occidentaux avant lui se sont référés à ces sources, mais il faut reconnaître que rarement celles-ci étaient complètes ou alors elles n’étaient que paraphrasées. C’est ainsi qu’un colloque fut organisé le 17 février 2006 par le département d’Histoire de son université, où cette communication fut présentée, après quoi une version révisée parut dans The Maghreb Review Vol. 31, n° 3-4, pp. 203-221, 2006. La même parut chez nos amis de NEARA (New England Antiquities Research Association) Vol. 43, n° 1, pp. 32-43, 2009.

La communication du Dr Hamdani s’articule autour de deux démonstrations qu’on peut résumer par deux citations, l’une de Mahmûd b. Abî’l-Qâsim al-Isfahânî : «Ce qui est découvert dans l’océan de notre côté peut aussi être découvert à l’autre extrémité », notre seconde citation étant tirée d’un ouvrage fondamental du professeur Alice Kehoe : «Concernant la possibilité de contacts transocéaniques avec l’Amérique avant 1492, seul un fait mérite d’être affirmé : tout type de bateau […] s’est avéré capable, en des mains expérimentées, de traverser un océan », pour arriver à la conclusion : «Il est certain qu’il y eut des tentatives [par des Arabes ou des musulmans partis du Portugal ou de l’Afrique de l’Ouest], une forte détermination et le savoir-faire pour y arriver [à traverser l’océan]. Si pas de découverte, il y eut des voyages musulmans de découverte, bien avant Colomb. » (Abbas Hamdani) L’article que nous présentons répond au souhait de l’auteur d’y trouver les sources arabes reproduites intégralement, et accompagnées de leur traduction non tronquée. C’est une exclusivité en langue française.

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Le diable à Glozel

2 novembre 2015

Le petit hameau de Glozel, son musée et son champ des Morts ont vu passer beaucoup de monde en quatre-vingt-dix ans de controverses1 : archéologues, journalistes, têtes couronnées et célébrités diverses… Mais personne n’imaginait que Satan en personne irait s’installer dans cette paisible région du Bourbonnais. C’est donc avec une curiosité certaine que j’ai ouvert le livre récemment paru d’Éric Bony, Le Tombeau du Diable. Et le contenu est à la hauteur du titre de ce thriller machiavélique : un journaliste spécialiste du paranormal, un bijou maudit, des assassinats en série, d’intéressantes créatures, une mythologie qui revit à toutes les pages ; et au bout d’une route semée d’embûches, le mystère de Glozel. Éric Bony, journaliste à Science Frontières, collaborateur à la revue Mystère et à l’émission L’odyssée de l’étrange, nous offre ici un premier roman passionnant de bout en bout et, qui plus est, très bien documenté.

Éric Bony, Le Tombeau du Diable, City Éditions, 2015, 448 pages. Disponible en librairie.

JACQUES GOSSART


1 Ceux de nos lecteurs qui ne connaissent pas «l’Affaire de Glozel », comme ceux qui veulent simplement se rafraîchir la mémoire, trouveront un résumé de cette passionnante énigme en cliquant ici.

«Le premier temple - Göbekli Tepe »

12 octobre 2015

Enfin disponible en français !… Pour une fois, cette formule rabâchée, point d’exclamation compris, se justifie pleinement. Paru récemment chez CNRS Éditions dans une version mise à jour de l’édition allemande1, l’ouvrage du professeur Klaus Schmidt, inventeur de Göbekli Tepe, fait la synthèse de vingt années de fouilles de ce site extraordinaire. Kadath a consacré deux articles à Göbekli Tepe (Kadath nos 101 et 107). Aussi me contenterai-je de rappeler brièvement les éléments essentiels de ce qui demeure une énigme archéologique.

Göbekli Tepe est situé dans le sud-est de l’Anatolie, à quinze kilomètres au nord-est de la ville-oasis de ?anl?urfa (aussi connue sous le nom d’Urfa). Quoique localisé en Anatolie, Göbekli Tepe se rattache, archéologiquement parlant, aux cultures du Levant, dont les représentants principaux sont le Natoufien et le Khiamien. Juché à 760 mètres d’altitude et dominant la plaine environnante, le lieu se présente sous l’aspect d’une colline artificielle ronde, d’un diamètre de trois cents mètres et haute d’une quinzaine de mètres. Le site a révélé trois couches archéologiques. La couche III, la plus ancienne à avoir été fouillée, est datée de 9500-9000 avant J.-C. Cette couche est composée de structures tout à fait remarquables, de forme ronde ou ovale, d’un diamètre variant entre dix et trente mètres, et réparties en quatre complexes. Elles sont constituées de piliers monolithiques en calcaire affectant la forme d’un T, encastrés dans un mur de pierres sèches. Au sein de chaque structure, deux piliers centraux, plus grands et mieux finis encore, complètent l’ensemble. Hauts de trois à cinq mètres, les monolithes – plus de deux cents – pèsent de dix à vingt tonnes (et même cinquante tonnes pour un pilier abandonné dans la carrière). De nombreux piliers sont décorés de gravures d’une belle qualité artistique. Beaucoup représentent des animaux, lions, taureaux, sangliers, renards, serpents, scorpions, canards… Mais on trouve aussi des bras et des mains, des vêtements stylisés, des cannelures figurant peut-être des bijoux, ainsi que des motifs géométriques dont la signification reste inconnue, peut-être les balbutiements d’une écriture.

Au moment de sa découverte, le site était entièrement enterré dans une colline artificielle. Quoique les causes de cette mise sous terre ne soient pas encore clairement établies, c’est la piste d’un enfouissement volontaire qui est généralement retenue. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que l’abandon de Göbekli Tepe remonte à 8000 avant notre ère.

Pour Klaus Schmidt, Göbekli Tepe est un endroit sacré, lieu de rassemblements périodiques, sans doute en rapport avec certaines positions du soleil et de la lune. Mais de quels peuples ? Et à quelles divinités rendaient-ils un culte ? Pour ce qui est des populations concernées, les études paléobotaniques et paléozoologiques font supposer qu’il s’agissait de chasseurs-cueilleurs, dans la pure tradition du mésolithique. Mais quelle que soit l’origine des occupants du site, leur présence a dû poser des problèmes d’intendance, car il a bien fallu nourrir cette masse de gens. Rien que pour la construction, on estime à cinq cents environ le nombre d’ouvriers présents sur le site. Face à ce type de problème totalement inédit pour l’époque, il a donc fallu innover. Ainsi que le suggère Schmidt, c’est la présence de communautés importantes à certains endroits comme Göbekli Tepe, et la nécessité de nourrir cette population nécessairement sédentaire, qui aurait été la cause de la naissance et du développement de l’agriculture. Cette théorie, qui fait de l’agriculture la fille de la religion, est aujourd’hui assez largement admise par les spécialistes.

Cela dit, il reste beaucoup à faire à Göbekli Tepe, et les successeurs de Klaus Schmidt (décédé en 2014) ont du pain sur la planche. Les fouilles, qui sont loin d’être achevées, permettront de préciser petit à petit le comment et le pourquoi d’un site qui a d’ores et déjà bouleversé notre vision des premiers temps de l’humanité.

JACQUES GOSSART



Vue générale du site. (Photo Rolfcosar)

1 Sie bauten die ersten Tempel: Das rätselhafte Heiligtum der Steinzeitjäger, München, Verlag C. H. Beck, 2006.

Nouvel article : Migrations libyques à l’époque néolithique

8 octobre 2015

Jusqu’ici, le plus ancien témoignage de la langue berbère était attesté dans la Johannide de Corippe, au VIe siècle après J.-C. Différents éléments, présentés dans cet article, vont cependant à l’encontre de cette affirmation, comme la grande ancienneté du nom Didon, ou encore l’origine berbère de la dénomination «Gibraltar ». C’est dans ce cadre distinctif qu’est analysée une inscription mise au jour dans la nécropole de Coizard-Joches (IIIe millénaire avant J.-C., France) ; une analyse qui met en évidence les relations ayant existé entre des populations africaines et européennes à la veille du néolithique.
Une étude d’Ali Farid Belkadi


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Intrigue à l’île de Pâques

14 août 2015

Nous avons dernièrement eu connaissance de la sortie d’un roman dont l’intrigue est centrée sur l’île de Pâques et l’écriture rongorongo. De plus, l’ouvrage est agrémenté d’illustrations de notre ami et grand spécialiste de la civilisation pacuane François Dederen. Même si nous n’avons pas encore eu l’occasion de lire l’ouvrage de Daniel Père, voilà deux bonnes raisons de le signaler à l’attention de tous les amoureux de Rapa Nui.


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Nouvel article : La déformation crânienne intentionnelle

7 août 2015

La déformation crânienne intentionnelle est une pratique culturelle opérée sur la tête du nouveau-né pendant une durée de quelques mois à quelques années, et cette déformation perdure tant que le crâne n’est pas détruit. Il est ainsi possible de reconnaître l’existence de cette pratique sur des restes anciens découverts dans diverses régions du monde. À quelles motivations ces pratiques répondaient-elles ? Quelles étaient les formes privilégiées et avec quels appareils étaient-elles obtenues ? Quel était l’effet de cette déformation sur l’individu ? C’est à ces questions que Patricia Soto-Heim répond dans cet article.

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Un dodécaèdre qui rebondit

27 juillet 2015

Dans notre livre Le génie technologique des anciens, premier volume de notre collection «Archéologie mystérieuse & civilisations disparues » (Kadath / Oxus, 2013), figurait une étude de Pierre Méreaux sur «Le dodécaèdre : mesureur d’angle ? ». L’auteur y présentait, à titre d’hypothèse – d’où le point d’interrogation du titre –, le dodécaèdre bouleté gallo-romain comme un instrument d’arpentage. Ayant pris connaissance de cette étude, un lecteur, Bernard Lalanne, nous a adressé un document dans lequel il réfutait la thèse de Pierre Méreaux, ajoutant par ailleurs n’avoir aucune nouvelle proposition à faire.

Considérant que le point de vue de Bernard Lalanne ne pouvait qu’enrichir, et peut-être relancer le débat sur cette épineuse question des dodécaèdres bouletés, nous croyons utile de présenter, avec son accord, sa démonstration à nos lecteurs.

Pour accéder à l’article, cliquez ici.

Un exemple de dodécaèdre bouleté, parmi la centaine actuellement répertoriés. (Archives Kadath)


Nouveau dans la médiathèque

8 juillet 2015

De nouvelles photos sont disponibles – et téléchargeables – dans notre médiathèque : un dossier consacré aux principaux sites néolithiques des îles Orcades.


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Vézelay, architecture sacrée et nombre d’or

30 juin 2015

Les lecteurs assidus de Kadath connaissent bien Dominique Prost, auteur d’un article critique sur l’hypothèse de l’origine européenne des pointes paléo-indiennes (Kadath n° 99, 2004). Ce titulaire d’un doctorat d’archéologie en ethno-préhistoire vient de faire paraître, sous le pseudonyme de Pierre Trossuz, un ouvrage de près de 200 pages sur l’architecture sacrée et le nombre d’or dans la basilique de Vézelay. Cet édifice, un des plus hauts lieux de l’art roman, peut être vu sous un jour nouveau pour tenter de faire apparaître l’invisible qui se cache dans les interstices d’un art sacré et ses lois symboliques qui régissent son bâti. Dans l’harmonie, la forme et le volume d’un espace architectural hors du commun, se dévoilent les arcanes d’un savoir ancestral. Les nombreuses curiosités, énigmes et compositions originales dans ses plans, ses éléments d’architecture, suggèrent les prémices d’un message spirituel majeur. La basilique de Vézelay serait porteuse d’un discours symbolique dont la structure architecturale en serait le support. L’objectif de cet ouvrage est de tenter de restituer cette dimension spirituelle dans les bases de son édification et de révéler la part symbolique de son architecture qui structure le support discursif de son iconographie à partir du jeu des formes géométriques, des proportions et l’usage du nombre d’or, du tracé régulateur et toute la symbolique des nombres qu’il inclut.

Pierre Trossuz, La basilique de Vézelay. Architecture sacrée et nombre d’or, Paris, L’Harmattan, 2015.


Nouvel article en ligne

9 mai 2015

Cette volumineuse monographie a pour base le mémoire de doctorat d’Adam Stout (University of Wales, Lampeter, Pays de Galles). L’auteur y reconstitue l’historiographie des «chasseurs de leys » et des «earth mysteries » ; un sujet particulièrement complexe, au vu du nombre d’intervenants et des conceptions divergentes qui sont les leurs. Adam Stout s’y est cependant attaqué, il s’en explique dès le début de cette remarquable étude, disponible pour la première fois en langue française.

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Psychohistoire du mythe

31 mars 2015

On voit toujours surgir des questions nouvelles sur les interactions respectives qui relient la pensée mythique et la connaissance historique. Analyser le mythe en tant que mentalité accompagnant le parcours de l’humanité et analyser l’histoire en tant que science des faits écoulés, dans la perspective de comprendre sa causalité : tel est un des objets que s’est fixé la psychohistoire, avec pour ambition une lisibilité prédictive du futur.


Accès gratuit au document en cliquant sur l'image.


Nouvel article en ligne

9 janvier 2015

Parmi les structures néolithiques de la riche préhistoire des îles Orcades (Écosse), le site de Taversoe Tuick occupe une place à part.

Situé à l’écart des circuits touristiques, sur l’île de Rousay, ce tumulus, d’aspect modeste au premier abord, possède en effet trois chambres dont la disposition, unique au monde, est pour la première fois présentée en détail et expliquée par Jacques Gossart.

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Devenez membre de Kadath

9 janvier 2015

Pourquoi adhérer à l’association Kadath ?

Fondée en 1973, Kadath est une «association sans but lucratif » (en France : loi du 1er juillet 1901). Son but n’est donc pas de faire du profit, et tous les membres actifs, comité de rédaction et collaborateurs, sont des bénévoles.
Cependant, ayant des dépenses (frais de fonctionnement, de matériel et d’entretien de notre site Internet), nous avons également besoin de recettes. Ces dernières, qui proviennent de la vente de nos revues Kadath et de nos articles en ligne, couvrent à peine nos frais. C’est la raison pour laquelle nous faisons appel à vous, qui êtes intéressés par nos travaux : faites-vous membre de notre association et apportez-nous ainsi un soutien financier devenu indispensable. En contrepartie, nous vous offrons plusieurs avantages.

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- tous les articles parus depuis le lancement de la formule des articles en ligne,

- deux numéros de la revue, au choix. Pour consulter le sommaire des numéros de Kadath, cliquez ici.

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En pratique, deux possibilités de cotisation annuelle (année civile) vous sont offertes :

• Membre adhérent : 20 € par an.

• Membre d’honneur : à partir de 30 € par an.

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Meilleurs vœux

1er janvier 2015

L’équipe
de Kadath vous présente
ses meilleurs vœux pour 2015
et vous donne rendez-vous dès le mois de janvier,
à la découvert de nouvelles et passionnantes études.


Hans-Rudolf Hitz et l’écriture de Glozel

16 décembre 2014

Parmi tous ceux qui ont tenté de percer le mystère des inscriptions de Glozel, depuis leur découverte en 1924, le Dr Hans-Rudolf Hitz (1932-2013) occupait sans conteste une place prépondérante par la rigueur et la pertinence de ses recherches.


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Pierre qui glisse…

14 novembre 2014

Faut-il nécessairement recourir à des techniques sophistiquées pour expliquer les prouesses architecturales des manieurs de grosses pierres du néolithique et de l’Antiquité ? Quoi qu’en pensent, sur la seule base de leur imagination fertile, les adeptes de «civilisations antiques incroyablement plus avancées que la nôtre sur le plan technologique », la réponse est clairement «non » ! Car nos ancêtres étaient au moins aussi ingénieux que nos ingénieurs, les exemples ne manquent pas.

Ainsi cette découverte récente d’une équipe sino-américaine, relative au transport d’une énorme pierre ayant servi à la réfection de la Cité interdite de Beijing (Chine) en 15571. Ces chercheurs ont en effet identifié un texte décrivant comment cette pierre de 120 tonnes avait été transportée sur une distance de 70 kilomètres en seulement 4 semaines. Ce document, le Liang gong ding jian ji2, précise que les architectes avaient fait construire des chemins de glace artificielle, alimentés par des puits creusés à intervalles réguliers, sur lesquels on faisait glisser le traîneau supportant la pierre.

Selon Thomas Stone, chercheur au département de génie mécanique et aérospatial de l’université de Princeton (et au nom prédestiné), «le fait de faire glisser une pierre de 120 tonnes avec un traîneau sur un terrain [non traité] aurait demandé une main-d’œuvre de plus de 1500 personnes. En revanche, sur de la glace […], il aurait fallu 330 hommes. L’ancienne pratique chinoise pour transporter les pierres le long d’une route de glace lubrifiée par de l’eau demandait, elle, moins de 50 ouvriers. » Faut-il le préciser : ce n’est sans doute pas ce procédé que les architectes égyptiens de Khéops choisirent pour transporter les blocs de la Grande Pyramide…

Jacques Gossart


1 Jiang Li, Haosheng Chen, Stone H. A., «Ice lubrication for moving heavy stones to the Forbidden City in 15th- and 16th-century China », Proceedings of the National Academy of Sciences, 110 (50), 2013.
2 Liang Gong Ding Jian Ji, He Zhongshi, Beijing, Zhonghua Book Co, 1985.

Naïa : le squelette amérindien qu’on attendait ?

2 novembre 2014

L’origine des premiers habitants des Amériques fait depuis longtemps débat et, aujourd’hui, les nombreuses théories en vigueur sont remises en question par la mise au jour d’un squelette féminin baptisé Naïa. Mais, pour importante que soit cette découverte, on est encore bien loin d’avoir résolu tous les mystères entourant l’origine des premiers Américains. Michel Dethier fait le point sur cette importante question.

Rendez-vous dans la rubrique «Nos publications » en cliquant ici.


Astronomie et rongorongo

2 octobre 2014

Parmi les vingt-six objets restants de l’ancienne écriture de l’île de Pâques, la «Mamari », l’une des plus belles tablettes, fut envoyée en 1871 à monseigneur Florentin Etienne Jaussen, vicaire apostolique de Tahiti. Cette tablette a fait l’objet d’une étude conjointe de linguistes et d’astronomes. Le point avec cet article de Lorena Bettocchi, une des meilleures spécialistes de l’écriture rongorongo.

Accès gratuit au document en cliquant sur l'image.


À découvrir également, du même auteur : «Rongorongo, les écritures de l’île de Pâques », Kadath n° 105
Pour y accéder à la rubrique «L’édition numérique » cliquez ici.


Vient de paraître : Aux origines de la Chine

25 septembre 2014

Le tome 3 de notre collection «Archéologie mystérieuse & civilisations disparues »

vient de paraître aux Éditions Oxus.

Il est dès à présent disponible en librairie.

Lorsque l’on parle de l’histoire de la Chine, c’est généralement pour évoquer ses grands personnages et ses célèbres monuments : Confucius, le Premier empereur, la Grande Muraille, la Cité interdite, la Longue Marche de Mao Zedong... Mais l’histoire de la Chine est bien plus riche et diversifiée. À l’époque de Confucius, la civilisation chinoise a déjà un long passé.

On trouve, certes, de nombreuses informations sur ces époques lointaines dans les textes antiques et les contes populaires. Mais quelle est la part de réalité historique de ces textes ?
Qu’est-ce qui relève de la fable ou de la fiction littéraire ? Serrer au plus près les récits mythologiques et les textes des historiographes, démêler le vrai du faux, distinguer la réalité de la légende, tels sont les fils conducteurs de ce livre rédigé par Jacques Gossart, membre de notre comité de rédaction. Car, contrairement à l’opinion la plus répandue, beaucoup de faits historiques se cachent dans les replis de la foisonnante mythologie chinoise.

Les ouvrages consacrés aux origines de la Chine font généralement débuter l’histoire de ce pays à la dynastie des Xia, apparue à la fin du IIIe millénaire avant notre ère. Mais en réalité, les Xia sont les héritiers de la préhistoire, le néolithique en particulier, qui a vu naître des sciences et des techniques déterminantes. L’astronomie, la préécriture, la divination, le travail du jade, la métallurgie, etc. se développeront sous les Xia, et s’épanouiront sous la dynastie suivante, celle des Shang. C’est alors qu’apparaîtront au grand jour ces piliers de la civilisation chinoise antique que sont le bronze et l’écriture, inventions ô combien importantes, qui sont analysées dans un chapitre spécifique consacré aux premiers pas de la science chinoise. Et, là encore, l’histoire et le mythe s’entremêlent...

Disponible en librairie - 22 euros.

Dans la même collection :

- Le Génie technologique des anciens.

- Déluges et peuples engloutis


Numéros épuisés en ligne

27 août 2014

Désormais, tous les numéros épuisés de Kadath sont disponibles en ligne dans «Nos publications ».

Pour y accéder, cliquez ici.


Planétonymie, le nouveau livre de Louis Cruchet

27 août 2014

Louis Cruchet (docteur ès lettres en anthropologie, fondateur du Centre d'investigation en ethnoastronomie local, en Polynésie) est bien connu de nos lecteurs pour avoir publié deux études dans nos colonnes : la première sur les structures pascuanes «pipi horeko », (Kadath n° 104), la deuxième sur le thème mythologique de l’arbre cosmique (n° 107).
Son nouveau livre tente de répondre à cette question : en dépit des différences de noms affectés aux planètes et à leurs personnifications, existerait-il un ou plusieurs dénominateurs communs à ces différentes appellations ? Et la réponse a de quoi surprendre : tout se passe «comme si » les observateurs astronomiques avaient voulu octroyer aux dieux et aux déesses des attributs reflétant ceux des planètes observées. Certes, la part idéologique de ces attributions planétaires est grande et ce livre cherche à restituer aux noms et personnifications des planètes la part de la «pensée sauvage » si chère à Lévi-Strauss.

Pour ce faire, l’auteur aborde, dans une première partie, une méthodologie et une approche anthropologique de la planétonymie, en exposant une méthode d’analyse permettant d’élaborer un essai sur l’imaginaire planétonymique. Ensuite sont abordées les différentes cultures astronomiques, que Louis Cruchet parcourt au gré de leurs cosmologies, de leurs inventions, des spécificités linguistiques susceptibles d’avoir influencé leurs représentations astronomiques ou astrologiques, de leurs influences respectives et réciproques. La partie suivante de l’ouvrage constitue une véritable analyse des récurrences des qualificatifs et des personnifications des planètes et des luminaires, chaque article traitant de celles-ci, du Soleil à Saturne, en s’appuyant sur les graphismes des récurrences déclinant les noms et les attributs des planètes. Planétonymie est aussi un essai anthropologique d’imaginaire planétonymique. En effet, les résultats obtenus sont d’une grande cohérence et soulignent certains invariants allant en faveur d’une approche anthropologique d’un imaginaire planétonymique.

Planétonymie peut être commandé chez l’éditeur : contact@editions-astronome.com


Anciennes revues en ligne

26 juin 2014

Pour satisfaire les nombreux lecteurs qui déploraient l’impossibilité d’acquérir un certain nombre des premiers numéros et de plusieurs «spéciaux » de Kadath, épuisés de longue date, nous en avons réalisé une version numérique de bonne qualité. Une première série est dès à présent disponible dans «Nos publications ».

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Nouvel article en ligne : Les Premiers Américains

15 mai 2014

À la mi-octobre 2013, une conférence internationale s’est tenue à Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Elle réunissait les plus éminents chercheurs en matière d’origine et d’ancienneté des Premiers Américains, vaste sujet qui divise le monde savant depuis la découverte du continent. Alice Gerard a assisté à ce sommet et nous rend compte des communications qui bousculent «Clovis First », le paradigme qui fait loi depuis une soixantaine d’années.

Rendez-vous dans «Nos publications » en cliquant ici.


Nouvel article en ligne dans «Nos publications »

23 avril 2014

Archéologie, topographie et paysage céleste : l’archéoastronomie, du Nil jusqu’à Rapa Nui

L'astronomie est venue s'insinuer dans l'archéologie, mais ces deux disciplines se sont toujours regardées en chiens de faïence. Afin d'éviter que, de part et d'autre, on continue à se contester, Juan Antonio Belmonte et Edmundo Edwards proposent une méthode basée sur des études statistiques, recoupées (ou non) par des traditions. Après avoir montré pourquoi des sites comme Stonehenge ou Göbekli Tepe ne se prêtent (pas encore ?) à ce traitement, ils expliquent comment on peut par contre l'appliquer aux temples égyptiens, aux mégalithes ibériques, aux ahu de Rapa Nui.

Pour accéder à nos publications, cliquez ici.


Nouvelles photos de l’île de Pâques

17 janvier 2014

Bernard Philippe, dont nous avons déjà signalé l’excellent blog consacré à l’île de Pâques (voir «Dernières nouvelles » du 10 janvier 2012), vient de mettre en ligne une impressionnante série de photos, prises lors de son récent séjour à Rapa Nui, en décembre 2013.


Pour accéder à ce reportage photo, cliquez ici


Nouveaux articles en ligne

19 novembre 2013

Deux nouveaux articles sont maintenant en ligne dans «Nos publications » :

L’action du vent sur l’eau pendant l’Exode, une étude des mécanismes physiques à l’origine du célèbre partage des eaux.

Newgrange, solstice d’hiver et solstice d’été, une nouvelle théorie sur l’appareillage interne en relation avec le soleil aux solstices.


Parution d’un livre Kadath

19 novembre 2013

COLLECTION KADATH

Parution du tome 2 de la collection Kadath aux éditions Oxus :

«Déluges et peuples engloutis » .

Popol-Vuh, le livre sacré des Maya-Quichés, en passant par les déluges chinois de Yao et de Yu le Grand. Quant aux traditions européennes, elles ne sont pas en reste, avec des récits de ville englouties, telle la mythique ville d’Ys.

Et puis bien sûr, qui dit peuples engloutis, pense immanquablement à l’Atlantide. Évoquée pour la première fois par le philosophe grec Platon, l’histoire de la disparition soudaine de la civilisation atlante n’a cessé d’enflammer les imaginations, et des générations de chercheurs ont localisé le continent disparu aux quatre coins du monde, croyant pouvoir identifier des traces de la mythique civilisation en Méditerranée, à Gibraltar ou aux Bahamas, et jusque dans les abysses de l’océan Atlantique.

Mais qu’en est-il de la réalité historique de ces récits qui font intervenir tantôt les flots déchaînés de l’océan, tantôt les eaux d’un ciel vengeur ? Longtemps sceptiques, les scientifiques ont maintenant les preuves que de grandes catastrophes ont périodiquement frappé les premières civilisations au cours des dix derniers millénaires. Géologues, océanographes, astrophysiciens, linguistes et archéologues mettent aujourd’hui leur savoir en commun pour reconstituer, au-delà des mythes et légendes, les épisodes dramatiques de la longue confrontation entre les hommes et les eaux.

Éditions Oxus – 22 euros – 288 pages, illustrations
Disponible en librairie (pas de vente sur le site kadath.be)

Au sommaire :

I. LÉGENDES ET TRADITIONS
    • De Ziusudra à Noé : tous dans le même bateau, Ivan Verheyden
    • Récits du Déluge et de la création
    • Les déluges de l’Amérique précolombienne, Raymond Camby
    • Ys et l’énigme des villes englouties, Edmond Coarer-Kalondan & Philippe Camby
    • Des colonnes d’Hercule aux colonnes du Ciel, Jacques Gossart

II. SCIENCE ET TERRE
    • Rencontre avec un océanographe, Entretien avec André Capart
    • L’Islande comme argument, Pierre Carnac
    • Les bays de Caroline, Jacques Gossart
    • Une autre théorie pour expliquer le Déluge, Jean Faucounau

III. PIERRES ET PEUPLES
    • L’éruption de Théra et l’Atlantide : une hypothèse qui prend l’eau, Ivan Verheyden
    • Malte : une Engloutide se fait connaître, Pierre Carnac
    • Si Bimini nous était conté, Nicole Torchet
    • Bimini émerge encore, Pierre Carnac
    • De Gibraltar à Lanzarote, Jacques Gossart

Dans la même collection : Le Génie technologique des anciens.


Gérard Deuquet en cinq questions

9 novembre 2013

Créateur du concept graphique de Kadath, il a réalisé l’intégralité des couvertures de la revue et, très récemment, les visuels de la page d’accueil du site «Kadath.be ». Il répond à cinq questions. Cliquez ici.


Lancement de l’e-Kadath

25 octobre 2013

Au sommaire pour ce lancement :

Le serpopard des palettes égyptiennes prédynastiques : à la découverte d’un mystérieux animal représenté sur la palette de Narmer.

L’esprit des cavernes : de l’art rupestre au chamanisme, le point sur les religions du paléolithique.

Pour accéder à nos publications, cliquez ici.


Nouveau livre sur l’île de Pâques

2 octobre 2013

François Dederen, dont nous avons déjà signalé le travail remarquable (voir «Actualité » du 10 janvier 2012), vient d'éditer Corpus - Rapa Nui, un livre bilingue français-anglais de 588 pages. Ce livre décrit 453 statuettes de l'île de Pâques, répertoriées dans les musées du monde entier ainsi que dans les collections privées. Toutes les statuettes (kava kava, tangata et pa'a pa'a) ont été entièrement dessinées en noir et blanc à la main (environ 1100 dessins). Cet ouvrage, tiré à 300 exemplaires, a demandé treize années de recherches intensives et de travail d'enquête soutenu.

Ce livre est vendu au prix de 40 € + les frais de port en fonction du pays de destination. Pour commander cet ouvrage exceptionnel, prenez contact avec l’auteur :
François Dederen, clos du Parc 6, 1420 Braine-l’Alleud, Belgique. Téléphone : 00 32 2 384 82 81.

J.G.


Au sommaire du nouveau numéro de Kadath

6 septembre 2013

Au sommaire de ce numéro  :

     - William Corliss (1926-2011), un «grand ancien » fortéen, Bob Rickard
    - Les lentilles dans l’Antiquité, Jacques Bury
    - L’arbre cosmique en Polynésie et dans le monde, Louis Cruchet
    - Göbekli Tepe, le temple-montagne, Jacques Gossart
    - Les «avions » antiques : retour sur le dossier, Martin Gregorie & Philip Coppens
    - La plus ancienne carte géographique connue ?, Jan Pravda
    - … Et du neuf à propos de Glozel, Patrick Ferryn


Pour découvrir le sommaire détaillé de ce numéro de 64 pages, cliquez ici.


Un nouveau livre sur Glozel

25 avril 2013

Vient de paraître aux éditions Le temps présent :

«Glozel, les os de la discorde »

Alice Gerard (traduit de l'américain par Elisabeth Studd Deline)

Au cours de ces dix-huit dernières années, Alice Gerard a traversé l’Atlantique plus d’une douzaine de fois, ne ménageant pas ses efforts en vue de résoudre le mystère de Glozel (France), un site si controversé qu’on n’a pas hésité à le qualifier d’«affaire Dreyfus de l’archéologie ». Des accusations de fraude, perpétrées par des membres de l’establishment archéologique, ont contribué à façonner l’histoire tourmentée du gisement depuis plus de huit décennies.

Glozel, les os de la discorde décrit les tentatives qu’Alice et son mari ont faites, avec la collaboration d’autres chercheurs, pour percer l’énigme des «tombes », des tablettes couvertes d’inscriptions inconnues, des os gravés de figures animales et des idoles phalliques découvertes sur le site. Dans l’aventure, les Gerard ont gagné et perdu d’excellents amis ; ils ont appris maintes choses sur divers aspects ésotériques du sujet et, finalement, ont développé une théorie susceptible d’expliquer Glozel. Mais l’histoire n’est certes pas terminée et Alice Gerard espère que l’authenticité de Glozel finira par être admise ; une reconnaissance qu’Emile Fradin, celui-là même qui découvrit les premiers objets en 1924 et qui est décédé en 2010 à l’âge de 103 ans, n’a pas eu la chance de vivre.

Alice Gerard est américaine et vit aux Etats-Unis, à Palisades, New York. Elle est diplômée en archéologie (université du Nouveau-Mexique). C’est en 1990 qu’elle a débuté ses travaux sur Glozel, en compagnie de feu son époux, Robert «Sam » Gerard, géologue, océanographe et chercheur au Lamont-Doherty Earth Observatory de l’université de Columbia.

Ce livre est la traduction française revue et actualisée d’un ouvrage paru aux Etats-Unis en 2005, augmentée d’une préface de Robert Liris et d’un addendum livrant les résultats d’une nouvelle analyse par thermoluminescence de deux céramiques de Glozel effectuée fin 2012.
(Cet ouvrage est disponible en librairie.)

Patrick Ferryn


Le nouveau livre de Louis Cruchet

28 mars 2013

Docteur ès lettres en anthropologie (université de Polynésie française), Louis Cruchet est spécialisé en ethnoastronomie de la Polynésie orientale, et il est l’auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur ce sujet. Entre autres, il a publié deux études dans Kadath : la première sur les structures pascuanes «pipi horeko », dont l’orientation pourrait être en rapport avec le cycle de l’homme-oiseau (n° 104), la deuxième sur le thème mythologique de l’arbre cosmique (n° 107, à paraître prochainement).

Son nouveau livre, Les dons du ciel des anciens Polynésiens – Archéoastronomie en Polynésie française, vient de paraître aux Editions l’Harmattan.

L'astronomie occupait une grande place chez les Océaniens qui peuplèrent le «triangle » polynésien. Mais en quoi le ciel polynésien était-il un «don » ? Leurs connaissances et leurs croyances astronomiques étaient-elles à l'égal de celles des grandes civilisations ? Sans écriture, ni mathématiques élaborées, comment auraient-ils fait pour nourrir et transmettre ces connaissances ? L'archéoastronomie, l'ethnologie et les études de terrain effectuées en Polynésie répondent à ces questions.

J.G.

278 pages, disponible en librairie


Parution d’un livre Kadath

12 mars 2013

COLLECTION KADATH

Lancement d’une nouvelle collection aux éditions Oxus,
avec ce premier titre :

«Le génie technologique des Anciens »

Cela faisait plusieurs années que l’équipe de Kadath souhaitait réaliser des synthèses thématiques des principaux sujets abordés dans la revue au fil des années. Ce projet est aujourd’hui entré dans sa phase de réalisation, avec la création d’une collection «Archéologie mystérieuse et civilisations disparues », dans le cadre d’une collaboration avec les éditions Oxus. Chaque volume de cette collection reprendra donc, thème par thème, les principaux articles publiés dans la revue, chaque texte étant revu et mis à jour en fonction des plus récentes découvertes.

Le premier tome de la collection, dont la parution coïncide avec le quarantième anniversaire de Kadath, est consacré au «génie technologique des Anciens ». Nous avons tous en tête quelques exemples fameux de ces «mystères de l’archéologie », dont une abondante littérature s’est emparée avec plus ou moins de bonheur depuis un demi-siècle : connaissances mathématiques, astronomiques ou géographiques en avance sur leur temps, instruments et outils anachroniques, techniques sophistiquées dans des domaines tels l’architecture ou la métallurgie… autant de témoignages incontestables d’un savoir et d’un savoir-faire parfaitement maîtrisés dès la plus haute antiquité.

Etrangères à leur contexte historique, bien souvent uniques en leur genre, ces véritables «pièces à conviction » ne nous permettent certes pas, à elles seules, de connaître précisément ceux qui les ont conçues. Elles ne sont rien d’autre que des pièces de puzzle. De simples pièces, mais essentielles dans notre recherche des civilisations disparues.

268 pages, illustrations
Disponible en librairie à partir du 20 mars 2013

Au sommaire :

I. SCIENCES APPLIQUÉES TOUS AZIMUTS
    • «Objets du culte » à Bagdad, Patrick Ferryn
    • La seconde vue en point de mire, Jacques Bury
    • Construire les pyramides : une méthode en béton, Jacques Gossart
    • Le dodécaèdre : mesureur d’angle ?, Pierre Méreaux
    • Les boules gravées d’Écosse : stéréométrie néolithique ?, Pierre V. Grosjean
    • Bayan-Khara Uula : le chien qui se mord la queue, Gordon Creighton

II. LES SECRETS DES PREMIERS MÉTALLURGISTES
    • Aux origines de la métallurgie, Jacques Gossart
    • Le pilier «inoxydable » de Delhi, Ivan Verheyden & Jacques Scornaux
    • Les boucles du général Zhou Chu, Jacques Gossart

III. MATHÉMATICIENS, GÉOGRAPHES ET ASTRONOMES
    • L’os d’Ishango, à l’origine des mathématiques, Dirk Huylebrouck
    • La mécanique d’Anticythère tourne rond, Michel Dethier
    • Les cartes du monde de Pirî Ré’is et d’Oronce Fine : un anachronisme ?, Ivan Verheyden

IV. MACHINES VOLANTES ET FANTAISIES
    • «Paléoaéronautique » : mythes et réalités, Patrick Ferryn
    • De bogota à Saqqarah, Philip Coppens, Martin Gregorie


Médiathèque

30 août 2012

Cela manquait sur notre site, et plusieurs lecteurs nous en avaient d’ailleurs déjà fait la remarque. Nous comblons aujourd’hui cette lacune, avec l’inauguration de notre Médiathèque.
Cette nouvelle rubrique est avant tout un outil pratique, mis à la disposition des visiteurs de “kadath.be”. On y trouvera essentiellement des photos de sites archéologiques bien sûr, prises par des membres de notre équipe à l’occasion de voyages d’étude, mais aussi des artefacts, des plans, des vidéos ou encore des maquettes, qui viendront l’enrichir progressivement.

Pour accéder à la médiathèque, cliquez ici.


Kohau rongorongo

10 janvier 2012

À l’attention de nos lecteurs intéressés par l’île de Pâques, et plus particulièrement peut-être par l’écriture rongorongo (dont il a été question dans notre numéro spécial 105), signalons le blog de près de 600 pages de Bernard Philippe, entièrement dédié à Rapa Nui et à son actualité. Elles accueillent également régulièrement les chroniques, les informations et les billets d’un autre de nos compatriotes amoureux de l’île la plus isolée du monde, François Dederen (dit “Te Pito”), dont rien n’échappe à l’œil de lynx depuis plus de quatre décennies. Infatigable collectionneur et collecteur de la grande et la petite histoire de l’île de Pâques, François Dederen est aussi devenu un graveur émérite de rongorongo, reproduisant à l’identique, avec une méticulosité qui force l’admiration et de la plus fidèle manière (à l’ancienne, s’il vous plaît, c’est-à-dire à l’aide d’une dent de requin emmanchée !) une dizaine de tablettes et autres objets bien connus ornés des énigmatiques hiéroglyphes.

Dans la vidéo et les pages proposées par le blog, François Dederen livre aussi ses commentaires et explique pourquoi il pense que l’origine du rongorongo est étrangère à Rapa Nui et doit se rechercher plus à l’ouest.
Pour accéder au blog de Bernard Philippe, cliquez ici.

Patrick Ferryn


Le mécanisme d’Anticythère en Belgique

18 juin 2011

La SAL, Société astronomique de Liège (Belgique), nous informe que, du 16 septembre au 15 décembre 2011, se tiendra, à l'Embarcadère du Savoir, 22 quai Van Beneden à Liège (ancien Institut de zoologie), une exposition intitulée “Les horlogers du Ciel”. Cette exposition sera inaugurée le 16 septembre par une conférence donnée par le professeur Efthymios Nicolaïdis, physicien et historien des sciences, et portera sur le fameux mécanisme d'Anticythère. Pour rappel, cet “engin”, datant du premier siècle avant notre ère et découvert en 1900 dans une épave ayant sombré vers 87 avant J.-C. au large de l'île d'Anticythère, est une calculatrice permettant de calculer des positions astronomiques, fondée sur les cycles de progression de l'arithmétique babylonienne.

La conférence aura lieu à 20 h, mais l'auditorium reste à déterminer. Des visites guidées de l'exposition sont prévues. Un article sur ce remarquable mécanisme est prévu dans le prochain numéro (n° 106) de Kadath. Pour tout complément d'information, s'adresser à la Société astronomique de Liège (site Internet).

Michel Dethier


La chambre cachée de Khéops

10 juin 2011

À l’époque – nous étions en 1993 –, l’affaire avait fait quelque bruit, et pas seulement parmi les spécialistes de la pyramide de Khéops. Un ingénieur allemand, Rudolf Gantenbrink, avait entrepris d’explorer le conduit dit “d’aération” qui s’ouvre dans la paroi sud de la chambre de la Reine. A l’époque, on ne savait rien de cet étroit conduit (22 x 22 cm), les sondages effectués n’ayant pu dépasser les 9 mètres. Pour son exploration, Gantenbrink avait conçu un petit robot muni d’une caméra, qu’il avait baptisé Upuaut, en référence au dieu Oupouaout, “celui qui ouvre les chemins”. Après quelque 63 mètres d’une progression difficile, le robot avait buté sur une dalle en calcaire fin de Tourah, que l’on supposait être une porte. Deux pièces en métal – sans doute du cuivre –, y étaient fixées, celle de gauche étant cassée.

Qu’y avait-il derrière cette porte ? Les spéculations allèrent bon train, couvrant tout le spectre des possibilités, depuis le “rien du tout” laconique du directeur de l’Institut allemand d’archéologie du Caire, jusqu’à la chambre secrète évidemment bourrée de trésors... Une première réponse fut apportée en 2002, lorsqu’un nouveau robot réussit à introduire une mini-caméra derrière la porte, découvrant une petite chambre fermée par une autre dalle.

Et voici qu’une nouvelle exploration nous permet aujourd’hui d’en savoir davantage sur cette mystérieuse cavité. Un engin plus perfectionné, baptisé Djedi, a en effet réussi à introduire une caméra flexible dans le réduit, révélant l’arrière de la porte, tout aussi polie que la face avant. On y voit que les pièces de métal traversent la dalle de part en part et que, côté intérieur, elles se terminent par une sorte de nœud que l’on suppose, faute de mieux, être ornemental. Ensuite, contrairement à la porte, la dalle du fond est d’une finition assez grossière, et l’on suppose qu’il s’agit d’un simple bloc constituant la masse de la pyramide. Dans cette hypothèse, il n’y aurait donc plus rien à découvrir derrière cette pierre. Et enfin, il y a ces hiéroglyphes peints en rouge, sur le sol de la chambre. On suppose qu’il s’agit de marques de carrier, par analogie avec les marques découvertes dans les chambres de décharge de la chambre du Roi. Cela semble d’autant plus vraisemblable qu’une marque à l’encre rouge a été repérée dans le couloir même, sur un décrochage vertical de la paroi.

L’énigme du conduit d’aération est-elle à présent résolue ? Non, évidemment. Car on ne sait toujours pas à quoi sert cette mini-chambre. La seule chose que l’on puisse dire, c’est qu’elle fait partie d’un ensemble au même titre que les conduits eux-mêmes, et que ceux-ci sont orientés astronomiquement. (Pour une information détaillée, voir le numéro 94 de Kadath, pages 23 à 35.)

Ensuite, et quoique cela puisse paraître un détail, la présence des pièces métalliques sur la porte est intrigante pour au moins deux raisons. D’abord, aucune explication n’a pu être donnée quant à leur fonction. L’hypothèse qu’il pourrait s’agir de poignées a été évoquée mais elle n’a guère été retenue. Ensuite, elles constituent les seuls éléments métalliques intégrés dans la pyramide. Détail certes, mais détail troublant.

Et enfin, la pierre du fond de la cavité marque-t-elle vraiment la fin du voyage ? Et s’il y avait malgré tout une autre chambre derrière ? Avant de refermer le dossier, il conviendra de s’en préoccuper...

Jacques Gossart


 

La porte ornée de deux pièces métalliques
(© Rudolf Gantenbrink).


 
© New Scientist


Une nouvelle piste pour l’Atlantide

27 mai 2011

Il n’y a pas si longtemps – quelques décennies tout au plus –, les chercheurs d’Atlantide se recrutaient exclusivement parmi les amateurs ; “amateur” étant généralement entendu, par les gens sérieux, dans le sens péjoratif d’incompétent, de peu crédible, de doux rêveur. Les vrais scientifiques, les professionnels du savoir, ne perdaient pas leur temps à rechercher cette improbable île sortie tout droit de l’imagination féconde de Platon. Il n’en est plus de même aujourd’hui avec l’arrivée, sur le terrain de l’atlantologie et aux côtés d’amateurs finalement pas si infréquentables, d’une nouvelle race de scientifiques, enfin débarrassés de tout préjugé, qui considèrent l’Atlantide pour ce qu’elle est : une hypothèse digne d’attention et donc de recherches. Déjà dans les années 1970 et 80, l’archéologue Spiridon Marinatos et l’océanographe Jacques-Yves Cousteau avaient donné le ton en identifiant l’île atlante à l’archipel de Santorin et à la Crète. En 2001, le préhistorien Jacques Collina-Girard avait développé l’hypothèse Spartel, un modeste archipel – aujourd’hui submergé – situé au milieu du détroit de Gibraltar. De nombreux autres chercheurs se sont depuis lors lancés dans l’aventure de la localisation, baladant le continent disparu aux quatre coins du monde, depuis le Groenland jusqu’à l’Île-de-France, en passant par les Antilles, la Sardaigne et la mer Noire.

Très récemment, Richard Freund, archéologue et directeur du Greenberg Center for Judaic Studies (université d’Hartford, Etats-Unis), a attiré l’attention des médias en annonçant avoir identifié l’Atlantide à la région de Cadix, dans le sud de l’Espagne. Pour ce faire, l’équipe du professeur Freund a eu recours aux techniques les plus modernes, entre autres les désormais incontournables photos par satellite, mais aussi un radar capable d’explorer le sous-sol et la tomographie de la résistivité électrique du terrain. Elle a ainsi pu localiser une structure composée de plusieurs cercles concentriques, qui pourrait être la fameuse cité royale aux enceintes circulaires décrite par Platon. De plus, Cadix n’est qu’à une centaine de kilomètres du détroit de Gibraltar, ces fameuses “colonnes d’Hercule” en face desquelles, selon Platon, se situait l’île atlante.
Aux dires de Richard Freund, l’Atlantide-Cadix aurait été submergée par un tsunami et les survivants se seraient enfuis à l’intérieur des terres, où Freund aurait retrouvé leurs traces sous forme de monuments.

Ces travaux ont déjà fait l’objet de plusieurs communications, entre autres dans le Hartford Magazine et sous forme d’interviews. Mais, même si ces résultats présentent un réel intérêt, ils ne constituent qu’une toute première étape, et de nombreuses questions restent en suspens. Car si un tsunami – dont l’existence doit encore être prouvée – a réellement submergé une grande cité de plan circulaire située à proximité des colonnes d’Hercule, la datation de cet événement devra correspondre à celle attribuée à la catastrophe par Platon, à savoir “il y a neuf mille ans”.
A suivre donc, et avec intérêt...

Jacques Gossart


Du nouveau sur l’Atlantide

12 avril 2011

L’Atlantide – Dernières découvertes, nouvelles hypothèses. C’est le titre du dernier livre de Jacques Gossart – membre du comité de rédaction de Kadath – qui vient de paraître aux éditions Dervy.

Le nom «Atlantide » apparaît pour la première fois voici 2500 ans, dans l’œuvre du philosophe grec Platon. Depuis lors, l’histoire de la brillante civilisation atlante, disparue tragiquement aux alentours du dixième millénaire avant notre ère, n’a cessé d’enflammer les imaginations. Fiction politique pour les uns, réalité historique pour les autres, l’Atlantide est sans doute l’énigme historique la plus célèbre de tous les temps. Et malgré les quelque 200.000 ouvrages écrits sur le sujet, la question de l’historicité de cette terre disparue reste ouverte.

Toutefois, grâce à l’évolution des connaissances, la situation s’est modifiée au cours des dernières décennies, et l’Atlantide a peu à peu quitté le domaine des idées romanesques pour celui des hypothèses dûment étayées. Aujourd’hui, de nombreuses disciplines scientifiques permettent aux chercheurs d’améliorer leurs connaissances en atlantologie : imagerie par satellite, archéologie sous-marine, vulcanologie, biologie, anthropologie, mythologie, linguistique, etc.

Mais la richesse même de cette approche pluridisciplinaire génère d’énormes quantités de données, à propos desquelles un travail d’examen critique et de synthèse s’imposait. C’est ce travail que l’auteur a tenté de réaliser dans ce livre, afin de pouvoir répondre à cette simple question : que connaît-on réellement aujourd’hui de l’Atlantide ?

Jacques Gossart, L'Atlantide.
Editions Dervy, Paris, 2011.
177 pages, 7 euros.


Les couvertures de Kadath : histoire d’une aventure artistique

30 décembre 2010

Mars 1973 : parution du premier numéro de Kadath. Pour la première fois, la couverture de la revue apparaît dans les rayons des librairies. Comme les autres éléments de la maquette – dont le lettrage des titres – cette couverture est l’œuvre de Gérard Deuquet, jeune peintre belge attiré par le réalisme fantastique en archéologie. Chaque numéro sera ainsi illustré d’un dessin original de Gérard, en rapport avec le thème principal traité dans le numéro.

Pour découvrir l’histoire de cette véritable aventure artistique, cliquez ici.


Voyage avec Kadath

4 juin 2010

Voyage thématique avec Jacques Gossart, secrétaire général de Kadath :

Mort et renaissance : de la culture pharaonique à nos jours
Un circuit en Égypte pour une autre vision des sites majeurs tels Saqqarah et Karnak, mais aussi Alexandrie et Abydos.
Du 23 au 31 octobre. Pour renseignements et réservations, rendez-vous sur www.agence-voyage-lausanne.com

Pour consulter le programme détaillé, cliquez ici.


Ils nous ont quittés

3 juin 2010

Ces derniers mois auront vu la disparition de deux membres importants de Kadath : Jean-Claude Berck et Jean Faucounau.

Jean-Claude Berck est décédé le 2 mai. Il faisait partie de ce petit groupe de passionnés un peu fous qui, en 1973, avaient décidé de fonder Kadath, pour déblayer de ses scories le terrain si mal connu des civilisations disparues. Erudit et grand voyageur devant l'Eternel, Jean-Claude avait abordé avec un égal bonheur des sujets aussi divers que les chronologies de l'Égypte antique, les personnages de Khéops et d'Akhénaton, l'histoire de l'archipel indonésien ou encore les premiers temps de la civilisation thaïlandaise. Il a traversé la vie calmement et s'est éteint dans son sommeil. Toujours impliqué dans notre équipe, il s'était mis en retrait de l'écriture pour se consacrer pleinement à sa passion pour l'art. Et quelle passion ! Pour être sûr de s'imprégner à fond du cœur d'une cité emblématique, il lui arrivait d'y retourner trois années de suite, l'explorant quartier par quartier. Ce fil s'est brutalement rompu tandis qu'il préparait méticuleusement son prochain voyage à Tolède, en prélude à une exploration exhaustive de Salamanque puis des merveilleuses villes andalouses. Ce sera pour une autre vie, Jean-Claude, et nous avons de la peine pour toi.


Le premier article que nous proposa Jean Faucounau remonte à 1988 (n° 67 de Kadath) : il y exposait une nouvelle hypothèse sur l'écriture à l'Age du renne. Mathématicien de formation, il avait la passion de la linguistique, et s’intéressait particulièrement au déchiffrement du disque de Phaistos et aux Peuples de la mer. Doté d'une érudition rare, il s'intégra définitivement dans notre équipe en 1996 et chaque article qui suivit approfondissait un peu plus sa “théorie proto-ionienne”, basée sur l'existence, vers 1800 avant notre ère, d'un peuple “proto-ionien”, au sud des Cyclades. De 2400 environ à 1750, date de leur disparition, ces intrépides navigateurs effectuèrent des voyages jusqu'en Égypte via la Crète, avec retour par la côte syro-libanaise, le sud de l'Anatolie et Rhodes. Ils avaient sans doute constitué des archives, dont seul le disque de Phaistos est jusqu'à présent parvenu jusqu'à nous. Mais il semble bien qu'Hérodote en ait connu davantage. A force d'échanges épistolaires pressants, Jean Faucounau finit par franchir le pas et publia coup sur coup quatre livres chez L'Harmattan : Le déchiffrement du disque de Phaistos (2001), Les proto-Ioniens, histoire d'un peuple oublié (2003), Les Peuples de la mer et leur histoire (2004) et Les origines grecques de l’Age du bronze (2005). Parallèlement, c’est dans nos colonnes que, à la moindre occasion, il approfondissait encore sa théorie à chaque fois qu’une nouvelle découverte permettait de l’étoffer encore, et ce jusqu’à son dernier souffle, le 26 mars dernier. Par sa détermination, Jean Faucounau avait largement ouvert nombre de fenêtres et démantelé moult idées archéologiques qui sentaient le moisi. Merci, monsieur le professeur, d’avoir fait de nous vos complices.


Voyage avec Kadath

9 mars 2010

Voyage thématique avec Jacques Gossart, secrétaire général de Kadath :

À la recherche de l’Atlantide

Croisière conférence sur les traces de l’Atlantide, de Venise à Santorin, une des localisations proposées pour la civilisation disparue.
Du 3 au 11 avril. Pour renseignements et réservations, rendez-vous sur www.aoravoyages.fr



(© Alexis Geghre)

L’apocalypse de 2012 : l’avis dun américaniste

22 février 2010

Les lecteurs de Kadath connaissent bien Antoon Vollemaere. Cet américaniste, diplômé de la Sorbonne en paléographie maya, est membre de notre comité dhonneur depuis 1975. Dans une interview parue dans le numéro de février du magazine Agenda plus, il s’exprime à propos de son dernier livre, Apocalypse maya 2012*, mais aussi sur sa vie et sa passion pour la civilisation maya. Après avoir évoqué sa jeunesse, la maladie qui a failli l’emporter à lâge de dix-neuf ans et ses études auprès du professeur Jacques Soustelle, Antoon Vollemaere développe le thème central de son livre, à savoir une erreur de 520 ans entre le calendrier maya et l’ancien calendrier julien. S’appuyant sur des données mathématiques et astronomiques, A. Vollemaere dénonce les erreurs de corrélation entre les deux calendriers, un thème quil avait déjà longuement abordé dans Kadath en 1975 («Vers une révision de la corrélation maya », n° 15). Et Vollemaere de conclure : “On dit que le calendrier maya commence le 4 Ahau 8 Cumhu. Cest faux, cest une seconde base de calcul qui donne une erreur de 520 ans. [...] De même que les Mayas n’ont jamais prédit d’apocalypse ! Ces histoires ont été inventées par des scientifiques américains et danois pour provoquer la peur et ainsi faire du business [...]”

Pour lire cette interview : www.agendaplus.be
* Apocalypse maya 2012 – Foutaise ou science ? Louise Courteau Éditrice.


Ils nous ont quittés

19 février 2010

Cet hiver 2009-2010 aura vu la disparition de deux grands amis de Kadath. Le premier est Rémy Chauvin, décédé le 8 décembre 2009 à l’âge de 96 ans. Biologiste et entomologiste, professeur émérite à la Sorbonne, docteur ès sciences, le professeur Chauvin se passionnait pour les énigmes de la vie et des sciences, abordant avec une totale liberté desprit le paranormal, lufologie ou encore les civilisations disparues. Il avait soutenu notre action et nos travaux depuis de longues années et avait accepté de faire partie de notre comité dhonneur dès 1990.


Rémy Chauvin
(© Le Bibliothécaire)

Le deuxième est Emile Fradin, disparu le 10 février 2010, à l’âge de 104 ans. Découvreur en 1924 de l’extraordinaire site archéologique de Glozel (Allier, France), ce modeste paysan avait consacré sa vie à défendre l’authenticité du site, bataillant sans relâche contre tous ceux qui l’accusaient d’avoir fabriqué les milliers dobjets composant la collection de Glozel. Nous connaissions Emile Fradin depuis 1974, et avions consacré la même année un premier numéro spécial à ce site extraordinaire. Dans le numéro 104 de Kadath, (paru courant 2008, donc avant qu’il ne nous quitte), Patrick Ferryn a évoqué longuement les liens d’amitié qui se sont tissés au fil des ans avec cet homme remarquable que fut Emile Fradin.

“Pour lire ce texte, cliquez ici”

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