fantoon Les dernières nouvelles récentes de Kadath

Dernières nouvelles

In memoriam Marcelle Gerday

20 mars 2023

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Marcelle Gerday, survenu le 18 mars 2023, à l’âge de 88 ans.
Marcelle Gerday avait rejoint notre équipe en 1997 en tant que traductrice de textes anglais et américains. Curieuse de tout, elle avait abordé tous les sujets avec un égal bonheur, de la statuaire pascuane (n° 88) à l’Arche d’alliance (n° 103), en passant par les pyramides chinoises (n° 98), les contacts transocéaniques (n° 101), la civilisation égyptienne et l’archéoastronomie préhistorique en Ukraine www.kadath.be/online/store...
Elle s’était mise en retrait après 2017, tout en restant très attentive à nos travaux.

L’équipe de Kadath


Nouvelle publication en ligne  : La (possible) carte de la grotte de Tito Bustillo

16 mars 2023

La grotte de Tito Bustillo est située sur la rive occidentale de l’embouchure du rio Sella, dans la province espagnole des Asturies. Elle est ornée de peintures d’animaux et de multiples signes remontant au Magdalénien.
Et parmi ces nombreuses décorations, un assemblage de lignes, de points et de traits courts, couvrant une large surface de quelque 3 m sur 1,5 m, a retenu l’attention de quelques chercheurs, qui y voient une possible carte de la région. Ce serait alors la plus ancienne carte topographique connue à ce jour.


Juan Romero-Girón Deleito, La (possible) carte de la grotte de Tito Bustillo, traduction de Stéphane Normand.
6 pages, 4 illustrations.

Mots-clés : art paléolithique, carte topographique, Magdalénien, peinture rupestre, Tito Bustillo.

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Une triste disparition

17 février 2023

Ce début d’année voit la disparition d’un acteur emblématique de l’édition égyptologique : la revue KMT [1], A Modern Journal of Ancient Egypt. La parution de ce périodique quadrimestriel fondé en 1990 s’est arrêtée avec le numéro d’hiver 2022-23 (volume 33, numéro 4), ce qui correspond au 132e numéro. En cause, et ainsi que l’explique son fondateur Dennis C. Forbes : «l’inflation des coûts d’impression et l’augmentation constante des frais de port aux États-Unis ». Il est néanmoins encore possible d’acheter d’anciens numéros sur le site de KMT : www.kmtjournal.com

Jacques Gossart

[1] «KMT », en référence au nom du pays des pharaons en égyptien ancien : kmt, «la terre noire ».

Les momies ne sont plus ce qu’elles étaient

13 février 2023

Chambardement dans le monde de l’égyptologie : le but de la momification – un sujet dont on pensait avoir fait le tour depuis belle lurette – a récemment été réévalué d’un œil neuf, c’est le moins qu’on puisse dire. Pourquoi donc des momies ? L’explication classique est que les divers éléments incorruptibles constituant l’être animé se dispersent après la mort. Et pour garantir une nouvelle vie à l’individu, il est nécessaire de réunir à nouveau ces éléments, en les réintroduisant dans le corps ; d’où la nécessité de préserver la conservation de ce dernier. Ce scénario, tellement universel et rabâché qu’il ne se discute même plus, a cependant été récemment remis en cause par Campbell Price, conservateur de la section Égypte et Soudan du musée de Manchester[1].

Selon cet égyptologue, cette pratique funéraire servait, non pas à préserver le corps des défunts, mais comme un moyen de le rendre divin. Et comme preuve de ce qu’il avance, Price cite le recours au natron dans le processus de momification, à l’instar du sel utilisé pour la conservation des aliments.

Mais si les embaumeurs ont choisi le natron plutôt que le sel courant, c’est, ajoute Campbell Price, parce que «le natron était utilisé dans les rituels du temple [et appliqué sur] les statues des dieux [...] Il servait pour la purification. » Il s’agissait donc de transformer le corps en une statue divine, ce qui explique l’ablation des viscères. L’affaire est à suivre car, même si l’hypothèse n’est pas acceptée sans réticences, elle ouvre d’intéressantes nouvelles perspectives sur la spiritualité à l’époque pharaonique.

Jacques Gossart

    - Post-scriptum -

    Dernière évolution en date du jargon égyptologique : on ne dit plus «momie », mais «personne momifiée » ou «restes momifiés ». C’est en tout cas la tendance actuelle qui nous vient de Grande-Bretagne. Encore marginale mais qui pourrait s’amplifier, cette recommandation a pour but de témoigner un plus grand respect à ce qui fut un être vivant. Pourquoi pas ? Mais peut-être faudrait-il aussi étendre cette notion de respect aux divers traitements infligés à ces restes, qu’il s’agisse de leur exposition ou de leur exploitation commerciale. Et là, il y a du boulot !

    JG

[1] Déclaration faite dans le cadre de l’ouverture de l’exposition Golden Mummies of Egypt au Manchester Museum. [Newsletter Osirisnet Décembre - December 2022]

Nouvelle publication en ligne  : Les félins, la fonction apotropaïque et le «V » sacré

6 février 2023

Ainsi que le laisse présager son sous-titre «Évolution des symboles associés aux figures féminines divines et magiques », cet article traite des figures féminines exhibitionnistes, c’est-à-dire des figures féminines montrant leurs organes génitaux, ceux-ci étant parfois représentés par un V. Ces représentations, éventuellement accompagnées de félins, expriment à la fois les aspects bénéfiques et féroces de la féminité divine. Figures apotropaïques, autrement dit, éloignant le mal, l’ennemi, elles sont protectrices du peuple auquel elles sont attachées. Elles gardent les lieux, apportent la fertilité et la bonne fortune. Ainsi, depuis la période la plus reculée du Paléolithique supérieur jusqu’aux grandes civilisations égyptienne, gréco-romaine, harappéenne et chinoise, en passant par les cultures néolithiques de Göbekli Tepe et de Çatalhöyük, les organes féminins ont de tout temps protégé les marges de l’espace sacré.


Miriam Dexter, Les félins, la fonction apotropaïque et le «V » sacré, Évolution des symboles associés aux figures féminines divines et magiques, traduction de Stéphane Normand.
18 pages, 18 illustrations.

Mots-clés : apotropaïque, déesse, félin, féminité, magie, organes génitaux.

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In memoriam Antoon Vollemaere

6 février 2023

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès d’Antoon Vollemaere, survenu le 29 octobre 2022, à l’âge de 93 ans.
Docteur en études latino-américaines, spécialisé en paléographie maya (Paris-Sorbonne), Antoon Vollemaere est l’auteur de nombreuses études sur l’écriture maya. Dans son livre Apocalypse maya 2012, Foutaise ou science ?, il avait en outre eu à cœur de remettre pendules et calendrier à l’heure, à propos de cette très médiatisée fin du monde, établissant que la fin du calendrier maya était en réalité survenue le 12 décembre 1546.
Antoon Vollemaere avait publié plusieurs articles dans Kadath, et entre autres “Vers une révision de la corrélation maya” (n° 15, 1975), “Comment déchiffrer l’écriture maya” (n° 18 & 19, 1976) et “Le mythe d’Aztlán : l’origine des Aztèques en Amérique du Nord ?” (n° 84, 1995). Il avait accepté de figurer dans notre comité d’honneur dès sa création, en 1975.

L’équipe de Kadath


Nouvelle publication en ligne : Au fil du Nil, Quelques nouvelles d’Égypte

22 décembre 2022

Quoi de neuf en Égypte ? Cet article aborde deux sujets glanés dans la riche actualité égyptologique, avec d’abord une synthèse des recherches entreprises depuis bientôt vingt ans dans la pyramide du pharaon Khoufou, alias Kheops. Et depuis quelques années, ces recherches se sont accélérées, débouchant sur une découverte sensationnelle : un «Grand Vide » au cœur du monument.
Moins spectaculaire sans doute mais tout aussi mystérieux, le second sujet a trait à l’identité du redoutable dieu Seth. Divinité au caractère ambigu, bénéfique autant que maléfique, le frère d’Osiris est figuré sous une forme qui intrigue les égyptologues depuis toujours.



Jacques Gossart, Au fil du Nil, Quelques nouvelles d’Égypte.
8 pages, 9 illustrations.

Mots-clés : pyramide, Kheops, Khoufou, Big Void, Seth, oryctérope.

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Un calendrier pas comme les autres

15 décembre 2022

Dans quelques jours, nous serons en 2023 ; ou plutôt, en 4396 selon l’antique calendrier celtique. Alors, plutôt que les sempiternels janvier, février…, Kadath vous propose de parcourir l’année qui s’annonce au rythme des ruiros, anagantios et autres equos, toutes appellations qui fleurent bon le gui, le chêne, l’if et l’aubépine.

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Nouvelle publication en ligne : Aryens et Harappéens : frères jumeaux ou frères ennemis ?

9 novembre 2022

Les mouvements nationalistes à l’œuvre en Inde depuis de nombreuses années s’accompagnent de réécritures partielles de l’histoire du pays, dont l’affirmation d’une «Inde à l’origine de l’humanité ». C’est dans ce cadre que s’est développée l’hypothèse aryo-harappéenne. S’opposant à la théorie académique d’une invasion de l’Inde du Nord par des peuples indo-européens aryens au début du IIe millénaire avant l’ère commune, l’hypothèse aryo-harappéenne réfute la théorie d’une invasion, avançant que les Aryens sont les primo-habitants de l’Inde, et sont donc les glorieux ancêtres de la nation indienne. Ce sujet, esquissé précédemment par l’auteur dans une série d’essais parus dans Kadath*, est ici approfondi et enrichi des plus récentes découvertes en la matière. Outre un volumineux chapitre consacré au développement du nationalisme indien aux XIXe et XXe siècles, le présent article analyse en détail les arguments des uns et des autres, qu’ils soient défenseurs de l’invasion aryenne ou partisans de l’hypothèse aryo-harappéenne.

Jacques Gossart, Aryens et Harappéens : frères jumeaux ou frères ennemis ? Quand archéologie et idéologie s’emmêlent
48 pages, 36 illustrations.

Mots-clés : Aryen, ashvamedha, Aurobindo, cheval, dravidien, Harappa, Hindutva, Hyperborée, Indo-Européen, Mohenjo-daro, Sarasvati, Tilak, Thulé, Veda.

(*) La civilisation de l’Indus et le mythe aryen, 2019-2020.

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Nouvelle publication en ligne : Cernunnos et les divinités gauloises

2 septembre 2022

La langue gauloise recèle des trésors sur le plan onomastique, mais il ne faut pas croire pour autant que les Celtes avaient des dizaines de divinités. Des noms chantent à nos oreilles : le mystérieux Cernunnos, Taranis le coléreux, Belenos, Leucetios, qui brillent de tous leurs feux, Epona l’amazone, Grannos, Ogme le champion aux bizarres pouvoirs ou l’intrigant Esus armé d’une cognée. Certes, les qualificatifs sont multiples, mais c’est pour égarer l’adversaire. César lui-même s’est fourvoyé ou n’a pas tenté d’approfondir. Une déesse, omniprésente, glorifie la maternité, la fécondité, l’abondance et la lune. Elle envahit la nature, nixe ou sylphide ; elle trône sur un fauteuil d’osier, couronnée. Des dieux saisonniers se partagent l’année et la régence des saisons. Avec le temps et l’abondance de vocables, ils deviennent divinités topiques ayant la charge d’un petit lopin de terre. L’empire romain est passé par là, dénaturant une cosmogonie originale qu’il ne saisissait pas !


Myriam Philibert, Cernunnos et les divinités gauloises.
21 pages, 18 illustrations.

Mots-clés : Cernunnos, Mater, Taranis, Belenos, Leucetios, langue gauloise.

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Nouvelle publication en ligne : L’étymologie du toponyme Glozel

3 août 2022

Dans les divers articles de Kadath que nous avons consacrés à Glozel depuis les années ‘70, nous avons déjà eu l’occasion de dire tout le bien que nous pensions des deux précédents livres de Joseph Grivel (La préhistoire chahutée. Glozel (1924-1941), 2003, et Glozel avant Glozel. Confins et sanctuaires, 2019). Nous persistons et signons ici, pour la circonstance de la parution de son dernier opus Le temps enfoui. Glozel après-guerre, paru en avril dernier. Outre la recension de ce troisième ouvrage, ce dossier consacré à Glozel propose un texte original de Joseph Grivel sur l’origine et l’ancienneté du nom Glozel. Peut-être futiles au premier abord, ces précisions complémentaires, loin d’être anodines, démontrent à suffisance jusqu’où peut se loger la mesquinerie dès lors qu’on s’ingénie à déprécier une découverte en attisant la polémique, ce que certains adversaires de l’authenticité du site n’ont pas manqué de faire, arguant que le Dr Morlet, fouilleur historique du site, aurait à dessein usé de cette graphie dans le but de conférer davantage de prestige aux trouvailles.

Joseph Grivel, L’étymologie du toponyme Glozel.
18 pages, 9 illustrations.

Mots-clés : Glozel, Morlet, Fradin, Champ des Morts, thermoluminescence, écriture.

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Nouvelle publication en ligne : L’omphalos du monde, Göbekli Tepe

18 juin 2022

Göbekli Tepe (Turquie) est-il un espace-temps sacré, voire le plus ancien temple connu, ou une banale salle des fêtes pour chasseurs-cueilleurs du début de la période postglaciaire ? Depuis sa découverte dans les années 90, le lieu, qui épatait par sa datation – près de 12 000 ans –, s’est prêté à toutes les fantaisies interprétatives. Cet article fait le point sur les plus récentes découvertes et hypothèses relatives à Göbekli Tepe, et présente un panorama du riche contexte culturel et cultuel de cette région du monde, avec une visite aux sites emblématiques de Çayönü, Nevali Çori, Hallan Çemi, Asikli Höyük et Çafer Höyük.

Myriam Philibert, L’omphalos du monde, Göbekli Tepe.
28 pages, 18 illustrations.


Mots-clés : néolithique précéramique, enceinte mégalithique, piliers en T, bestiaire emblématique, Mère montagne.

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Nouvelle publication en ligne : Sacrifices et sacrifice humain dans les civilisations anciennes

14 mai 2022

Le sacrifice humain est, depuis les temps les plus reculés, un élément important des rituels religieux. Il est présent, à des degrés divers, dans toutes les grandes civilisations anciennes de l’Ancien comme du Nouveau Monde. Relativement marginal en Égypte pharaonique, en Mésopotamie et dans le monde celtique, il est au cœur des rites sanglants des peuples d’Amérique centrale. Il peut en outre, et selon les circonstances, répondre à des objectifs fort divers. Ainsi, alors qu’il est en lien direct avec le divin chez les Incas, il fait partie des pratiques funéraires d’aménagement de la vie post-mortem des dignitaires chinois. Au fil du temps, la plupart des rituels de sacrifice humain ont évolué vers des formes plus édulcorées, dont on retrouve la trace dans la mythologie et le folklore.



Jacques Gossart, Sacrifices et sacrifice humain dans les civilisations anciennes.
31 pages, 22 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Les débuts de l’astronomie indienne

21 mars 2022

Quelle est l’origine de l’astronomie indienne ? S’est-elle développée localement ou, comme le pensent certains, trouve-t-elle sa source en Mésopotamie ? Quelle est sa relation à l’astronomie chinoise ? À ces questions, Asko Parpola, indologue de réputation mondiale et spécialiste de la civilisation de l’Indus, apporte des réponses inédites. Rejetant les hypothèses proposant une origine mésopotamienne aux calendriers védique et chinois(*), il fait remonter le calendrier stellaire indien aux premiers Harappéens, vers 3000 avant notre ère. Quant aux débuts de l’astronomie chinoise, ils peuvent être fixés à la fin du quatrième millénaire avant notre ère, et les similarités constatées entre l’astronomie de la Chine et de l’Inde sont probablement la résultante d’un développement parallèle convergent plutôt que d’une diffusion.



Asko Parpola, Les débuts de l’astronomie indienne, en référence à un développement parallèle en Chine.
55 pages, 22 illustrations.

(*) Les archives babyloniennes et assyriennes font remonter les observations astronomiques mésopotamiennes jusqu’au IIIe millénaire avant l’ère commune. Alors que la plus ancienne tablette astronomique, la «tablette de Vénus », date du XVIIe siècle AEC, les principales sources écrites sont l’ensemble Enuma Anu Enlil (deuxième millénaire AEC) et la tablette Mul.Apin (1100 AEC).

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In memoriam

25 février 2022

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Jean Hervé Daude (17 mars 1955-20 janvier 2022). Il nous avait offert un bel article (Île de Pâques : des crânes qui en disent long sur son passé), Kadath, septembre 2021, le premier d’une trilogie qu’il avait entreprise pour nous. C’est grâce à ses amis Bernard Philippe (https://berphi.skyrock.com) et François Dederen que nous avions eu la chance de croiser la route de ce grand voyageur, passionné par l’île de Pâques, trop tôt disparu. Avec toutes nos pensées pour sa famille et ses proches, nous reproduisons ici l’hommage qu’ils lui ont rendu.





Jean Hervé Daude nous a quittés

C’est dans un remarquable cadre bucolique de Laval de la province du Québec, que notre plus estimé ami d’outre Atlantique nous a quittés. Tout cela, sur la pointe des pieds, sans faire de bruit, et paraît-il ?) sans souffrances finales.

C’est par un hasard extraordinaire que, par une erreur de correspondance des postes canadiennes, nous avions fait connaissance il y a quatorze ans déjà. Peu intéressé à cette époque par l’île de Pâques, il en est devenu au fil du temps le plus grand spécialiste dans son pays. Caribou, pour les intimes, était un personnage extrêmement attachant, toujours plein d’humour, très amoureux de la flore de sa région, puisqu’il avait trouvé le moyen de faire repousser le toromiro [petit arbre typique de l'île de Pâques] dans le jardin botanique de Montréal. Il avait d’ailleurs été médaillé pour toutes ses activités dans cette discipline.

Sa tête et son esprit bouillonnaient toujours d’idées nouvelles, qu’il ne cessait jamais de concrétiser d’une façon ou d’une autre. Sa dizaine de livres, ses nombreuses peintures et ses multiples conférences en sont des preuves évidentes. Il avait cet immense plaisir de vous entretenir pendant de longs moments, avec une verve peu commune, de ses nouvelles trouvailles et réalisations. Sociologue de formation, reconverti en entrepreneur, il proposait à ses futurs clients de jolies marquises fleuries et colorées, à placer sur les devantures de leurs établissements, en guise de protection solaire… bien évidemment. Il adorait la vie et lorsqu’il me téléphonait, il y avait perpétuellement des aboiements ou des chants continus et stridents de ses perruches qui accompagnaient ses propos. Il aimait aussi se réfugier dans sa maison de campagne au milieu des bois, tout près du beau lac Gaumont.

Caribou, tu nous as quittés beaucoup trop tôt, et nous sommes littéralement envahis par un vide et une immense tristesse, qui mettront énormément de temps à disparaître. Sache, très cher et estimé ami, que tu seras toujours dans nos pensées et au plus profond de nos cœurs. Toi qui as entrepris le long voyage vers la terre d’Hiva, nous te souhaitons tous un repos éternel auprès de Tangaroa.

Nous présentons, à ta compagne Monique et à tes trois enfants, nos plus sincères condoléances.

Ton parrain livresque, comme tu le disais si bien,
François Dederen


Nouvelle publication en ligne : Alphabet celte des arbres… et Stonehenge

3 janvier 2022

Le poète Robert Graves et deux chercheurs renommés, Gerald Hawkins et Aubrey Burl, nous ont lancé sur la piste d’un mystérieux calendrier, qui serait bien antérieur aux Celtes et remonterait au néolithique. Est-il alphabet ? Est-il Ogham ? Nul ne le sait. Depuis des décennies, fameux, l’alphabet des arbres ne cesse d’intriguer, d’interpeler. Toujours est-il qu’il subit des mutations au fil du temps, ce qui déchire les spécialistes. Plus étrange, il trouve, inexplicablement, une vérification sur le site de Stonehenge. Osons élucider et défendre cette extravagante proposition.

Myriam Philibert, Alphabet celte des arbres… et Stonehenge.
20 pages, 16 illustrations.
Mots-clés : combat des arbres, alphabet des arbres, ogham, calendrier, Stonehenge.

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Nouvelle publication en ligne : Selon l’ancien calendrier arménien, nous sommes en l’an 4513

2 décembre 2021

Troisième volet de notre dossier consacré à la civilisation arménienne, cet article aborde le sujet particulier du calendrier. Et, au-delà des caractéristiques propres à l’Arménie antique, cette étude est l’occasion d’examiner dans le détail les rapports qu’entretenaient les populations traditionnelles avec le temps.
Le calendrier solaire arménien, vieux de presque 5000 ans et toujours en usage dans certaines institutions aujourd’hui, est traditionnellement rattaché à la légende du patriarche Haïk, dieu du temps. Quoique plusieurs scientifiques, arméniens et étrangers, aient étudié le sujet de la naissance de ce calendrier, la question n’a jusqu’à présent pas trouvé de réponse définitive, à cause de l’absence de sources écrites. Mais quoi qu’il en soit, l’étude plus approfondie de ce calendrier pourrait nous en révéler davantage, non seulement dans le domaine de la religion, mais également dans d’autres disciplines.


Lousine Terteryan, Selon l’ancien calendrier arménien, nous sommes en l’an 4513.
31 pages, 21 illustrations.
Mots-clés : Haïk, calendrier solaire, Grande ère arménienne, Navasard, année religieuse, année économique, haut plateau arménien et astrologie, montre solaire.

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Nouvelle publication en ligne : Le pays de Pount enfin localisé ?

8 novembre 2021

L’emplacement exact du pays de Pount – lieu de fructueux échanges commerciaux avec l’Égypte des pharaons – fait l’objet de vifs échanges entre égyptologues depuis que son nom a été déchiffré au XIXe siècle. Si la plupart des spécialistes tournent leurs regards vers les régions jouxtant la mer Rouge, d’autres chercheurs par contre voient plus loin, et jusqu’en Amérique.
En un mot comme en cent : aujourd’hui, on ne sait toujours pas où se situait ce fameux pays de Pount. Ou plutôt : on ne savait pas ! Car une étude toute récente, consistant en une analyse de la composition isotopique de babouins momifiés, vient peut-être de le localiser enfin.




Jacques Gossart, Visa pour Pount, le pays de l’encens.
7 pages, 12 illustrations.
Mots-clés : babouin, Deir el-Bahari, Égypte, encens, Hatchepsout, Pount.

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Nouvelle publication en ligne : Île de Pâques : des crânes qui en disent long sur son passé

27 septembre 2021

On s’attendrait à ce qu’une petite population vivant sur une île minuscule et complètement isolée présente des caractéristiques ostéologiques assez homogènes après plusieurs siècles de cohabitation. Or, tel n’est absolument pas le cas à l’île de Pâques.
En effet, les progrès récents en ostéologie et le grand nombre de crânes provenant d’anciens habitants de l’île de Pâques, maintenant disponibles dans différents musées à travers le monde, ont permis d’établir que les trois clans dominants sur l’île affichaient des caractéristiques crâniennes très différentes.
Ainsi, alors qu’un des clans affichait surtout des caractéristiques typiquement polynésiennes, les deux autres s’écartaient largement des normes polynésiennes et présentaient tout au contraire beaucoup de caractéristiques amérindiennes.
Comment peut-on expliquer que les principaux clans dominants puissent présenter des caractéristiques ostéologiques si différentes ?
De toute évidence, ces nouvelles recherches relancent le débat sur un potentiel contact entre les anciens habitants de l’île de Pâques et des Amérindiens.

Jean Hervé Daude, Île de Pâques : des crânes qui en disent long sur son passé.
23 pages, 21 illustrations.
Mots-clés : île de Pâques, crâne, ostéologie, mâchoire à bascule, Rapa Nui, Miru, Tupa hotu, Marama, Amérindiens, os des Incas.

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Nouvelle publication en ligne : Karahunj, un bouquet de pierres sous le ciel

17 mai 2021

Il existe un site mégalithique en Arménie, nommé «Karahunj » (en arménien Քարահունջ), qui suscite un intérêt grandissant parmi les spécialistes. Ce monument a été comparé à d’autres lieux emblématiques tels que Carnac ou encore Newgrange, mais surtout à Stonehenge, Karahunj étant en effet identifié à un observatoire et à un lieu de culte solaire. Certains astronomes estiment que ce monument serait âgé de 6000 à 8000 ans, et daterait donc du IVe ou du VIe millénaire avant notre ère. Quoique des travaux y soient menés depuis une quarantaine d’années, le site est loin d’avoir livré tous ses secrets.

Lousine Terteryan, Karahunj, un bouquet de pierres sous le ciel.
15 pages, 17 illustrations.
Mots-clés : Karahunj, Stonehenge, observatoire, culte du soleil, pierres trouées, site mégalithique, Arménie, Sissian.

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Nouvelle publication en ligne : Tradition celte : le druidisme

12 avril 2021

Les Celtes, nos ancêtres fameux, mais dont la civilisation et surtout la tradition, occulte car fondée sur l’oralité, conservent de larges pans d’ombre, continuent à nous fasciner. Pourrons-nous faire la lumière sur le druidisme ? Volontiers énigmatique et empreint d’incertitudes, il ouvre des domaines infinis, allant de la science du chêne à la métaphysique, incluant monisme et polythéisme, de la symbolique poussée à l’extrême à une inénarrable mythologie, où les arbres s’affrontent au combat en rangs serrés, de la médecine conventionnelle à la magie cérémonielle ou talismanique, de l’appréhension du Sidh (Autre monde) à la connaissance intuitive de l’alphabet oghamique. Quand on embrassait la carrière, de longues et fastidieuses études dans des disciplines variées, pragmatiques ou spéculatives, s’imposaient. Il fallait se parfaire en chaque science avant de subir, au final, une initiation, pour prétendre au titre de vate (prophète), de barde (poète-musicien) ou de druide, sorte de super-savant en tout et pouvoir siéger, parmi ses pairs, lors des assemblées qui se réunissaient dans des clairières.


Myriam Philibert, Tradition celte : le druidisme.
48 pages, 25 illustrations.
Mots-clés : druide, chêne, chaudron, Ogham, Sidh.

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Nouvelle publication en ligne : Les vichaps, l’énigme des mégalithes-dragons d’Arménie

23 mars 2021

Connus sous le nom de vichapsdragon » en arménien), d’énigmatiques menhirs découverts en Arménie suscitent depuis un siècle l’intérêt des chercheurs. Apparus sur le territoire du haut plateau arménien aux alentours du IIIe millénaire avant J.-C., leur érection s’est poursuivie jusqu’au début du Ier millénaire avant notre ère. Cela dit, on ne connaît, ni la date exacte de leur apparition, ni leur âge précis. Conséquence de leur isolement, loin des zones habitées, aucune matière organique susceptible d’être datée par carbone 14 n’a en effet pu être recueillie. À cette difficulté s’ajoute le fait que ces mégalithes sont vierges d’inscriptions. Monuments religieux d’importance régionale majeure, tant du point de vue artistique que rituel, les vichaps conservent aujourd’hui tout leur mystère. Qui les a érigés, et pourquoi ? Quelles divinités incarnent-ils ? Autant de questions auxquelles cet article tente entre autres de répondre.


Lousine Terteryan, Les vichaps, l’énigme des mégalithes-dragons d’Arménie.
17 pages, 18 illustrations.
Mots-clés : vichaps, mégalithes-dragons, Arménie, vénération de l’eau, Toison d’or, iconographie des vichaps.

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Nouvelle publication en ligne : Glozel, la troisième vague

1er février 2021

Aujourd’hui authentifié par de nombreuses datations, le site de Glozel n’en reste pas moins difficile à comprendre. L’étalement des dates obtenues, la difficulté d’insérer les artéfacts dans un contexte archéologique précis, conduisent au mieux à des interprétations boiteuses, et au pire à une impasse. Un livre récemment paru, signé d’un historien français, offre peut-être enfin une solution innovante et cohérente à cet éternel casse-tête archéologique que constitue Glozel.

Jacques Gossart, Glozel, la troisième vague : Réflexions autour d’un livre atypique.
8 pages, 8 illustrations.
Mots-clés : Glozel, Néolithique, écriture, datations, thermoluminescence, archéomagnétisme.

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Nouvelle publication en ligne : Déesses mères préhistoriques et matriarcat

8 janvier 2021

L’art paléolithique encourage rêveries et fantasmes. On oublie l’animal et les combats titanesques qu’il livre, pour se focaliser sur des corps. Préhistoriens et curieux s’enflamment à la vue d’une féminité triomphante et naît le «mythe » de la Déesse Mère et du matriarcat qui suscite inévitablement la controverse. Des thèses opposées s’affrontent devant ce magnifique livre d’images qu’est la grotte ornée. Vient le néolithique et la femme s’impose – Déesse Terre – régentant culture et prospérité. Puis, changement climatique ou bouleversement des mentalités, l’homme se rebiffe et reconquiert le monde, imposant patriarcat et esclavage. Ce schéma n’est-il pas sommaire et réducteur ? Le couple a été oublié ! Est-on passé, dans la fureur de la guerre, d’un règne de la mère à des états cadrés et despotiques ? Le sujet épineux de la Déesse et du matriarcat continue à alimenter les discussions interminables des spécialistes.


Myriam Philibert, Déesses mères préhistoriques et matriarcat : La controverse.
22 pages, 12 illustrations.
Mots-clés : Vénus, vulve, grotte, maternité, matriarcat, dualité.

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Meilleurs vœux

23 décembre 2020

L’équipe de Kadath vous présente ses meilleurs vœux pour 2021
et vous donne rendez-vous dès le mois de janvier,
avec de nouveaux articles.


Nouvelle publication en ligne : Le mystère des déformations crâniennes

2 décembre 2020

Cet article revient sur l’énigme des déformations crâniennes intentionnelles qu’on retrouve sur une échelle spatiale et temporelle extrêmement étendue. Le corps est à la base de ce qui fonde l’être humain. Il est une partie de l’identité individuelle mais aussi, par la manière dont il sera marqué, habillé, mis en scène…, de l’appartenance à une identité groupale, culturelle, religieuse. Une caractéristique universelle du fonctionnement psychique est de projeter sur l’environnement et la construction de l’univers le fonctionnement interne et corporel individuel. La symbolique du crâne a ainsi traversé l’histoire et les cultures, laissant sa trace dans l’inconscient collectif.

Régine Gossart, Le mystère des déformations crâniennes : Témoignage de l’universalité de l’espèce humaine.
8 pages, 5 illustrations.
Mots-clés : crâne, inconscient collectif, universalité du corps et de l’être générique.

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Nouvelle publication en ligne : La déesse monstrueuse

22 octobre 2020

Cet article explore la relation des oiseaux et des serpents avec les anciennes déesses. Au début de l’âge historique, les déesses oiseaux / serpents étaient l’incarnation d’une totalité aux aspects complémentaires : elles manifestaient la vie, la mort ainsi que la renaissance. Elles furent donc longtemps vénérées en tant que dispensatrices de la vie mais dans leur variante mortifère, elles se métamorphosèrent souvent en sorcières ou en monstres, devenant ainsi un objet de moquerie et de haine.
Au sommaire : les iconographies aviaires et ophidiennes dans l’Europe néolithique et aux débuts de l’ère historique, les déesses-oiseaux irlandaises et germaniques, l’Indo-Aryenne Nirṛti (déesse-serpent et déesse-oiseau), les déesses-oiseaux et serpents de l’Europe de l’Est (Scythie, Roumanie, régions baltiques), les prolongements du culte de la déesse «primordiale » jusqu’à nos jours.

Miriam Robbins Dexter, La déesse monstrueuse : Dégradation des anciennes déesses aviaires et ophidiennes en monstres et sorcières de l’âge historique.
18 pages, 12 illustrations.

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Appel à collaboration

18 août 2020

Un des objectifs de Kadath est de présenter régulièrement des travaux anglo-saxons au public francophone. Mais aujourd’hui, notre petite équipe rédactionnelle ne peut plus prendre en charge l’ensemble des traductions, et nous sommes donc à la recherche de traducteurs bénévoles, disposés à nous aider dans cette importante tâche.
Alors, si vous vous sentez une âme de vulgarisateur, n’hésitez pas à nous contacter et à rejoindre notre équipe.
Nous vous procurons la documentation nécessaire pour traduire l’article de l’anglais ou de l’américain, et nous vous aidons pour la mise en forme définitive


Nouvelle publication en ligne : Quel futur pour Glozel ?

4 août 2020

Quoi de neuf à Glozel ? Loin du battage médiatique qui a longtemps pollué l’atmosphère de ce site, sans doute le plus polémique de toute l’archéologie française, des chercheurs œuvrent désormais en toute discrétion pour faire avancer la recherche, sollicitant aussi bien la linguistique que l’archéologie, la géologie, l’archéogéographie, la typologie ou encore la toponymie. Et quoique modestes encore au regard des travaux à réaliser, les résultats sont prometteurs.

Jacques Gossart, Quel futur pour Glozel ?
16 pages, 16 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : La civilisation de l'Indus et le mythe aryen – Tome quatrième –

18 juin 2020

Dernier des quatre volumes consacrés à la civilisation de l’Indus, cet article aborde l’épineuse question de la fin de cette brillante culture. À l’heure actuelle, il existe plusieurs hypothèses pour expliquer sa disparition : invasions, causes naturelles ou catastrophe d’origine exogène. Chacune de ces hypothèses est replacée dans son contexte et fait l’objet d’une analyse critique. L’article se conclut par une synthèse générale des différents thèmes abordés dans les quatre tomes.

Jacques Gossart, La civilisation de l’Indus et le mythe aryen (tome IV).
25 pages, 16 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : L’archéoastronomie aujourd’hui : une discipline en plein essor

6 mai 2020

Le tumulus du Magdalenenberg : voici une incitation à redécouvrir l’archéoastronomie et ses avancées actuelles. Tout d’abord considérée comme «étrange » pour ne pas dire farfelue, l’archéoastronomie s’affirme solidement avec des personnalités comme Alexander Thom. Le mégalithisme, les tertres et les édifices à caractère religieux de la protohistoire sont replacés dans un contexte stellaire et dans une perspective où l’orientation a valeur absolue. De Göbekli Tepe à Corent en Auvergne, en passant par Ouessant, Guadalperal, la maison cosmique de la Couronne ou Goloring, un corpus de sites donne vie à une démarche rigoureuse, bien que spéculative.

Myriam Philibert L’archéoastronomie aujourd’hui : une discipline en plein essor.
38 pages, 38 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : La civilisation de l'Indus et le mythe aryen – Tome troisième –

26 février 2020

Troisième et avant-dernier volet de la série de textes consacrés à la civilisation de l’Indus, cet article fait le point sur l’écriture et la religion. Ces deux sujets, par ailleurs étroitement liés, suscitent encore aujourd’hui de nombreuses théories contradictoires. Ainsi en est-il pour les quelque cinq mille inscriptions répertoriées à ce jour : alors que certains linguistes tentent toujours d’en percer la signification, d’autres refusent d’y voir même l’expression d’une écriture. La religion quant à elle divise tout autant les spécialistes, partagés sur l’interprétation à donner aux rares témoins archéologiques disponibles. C’est donc vers d’autres horizons qu’il faut se tourner, pour l’essentiel une riche iconographie et une comparaison avec les croyances pré- et post-harappéennes.

Jacques Gossart, La civilisation de l’Indus et le mythe aryen (tome III).
47 pages, 33 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Le calendrier géto-dace de Sarmizegetusa II

4 février 2020

Faisant suite à une première partie consacrée aux bases de l’astronomie antique (octobre 2019), cet article nous emmène sur le site roumain de Sarmizegetusa. Construite et occupée par les Daces entre 82 avant et 107 après J.-C., la cité était à la fois centre religieux, militaire et politique. Son imposante zone sacrée comprenait un certain nombre de structures circulaires et rectangulaires, faites de blocs de pierre et de pieux de bois. Les éléments de cet espace sacré, souvent qualifié de Stonehenge roumain, constituaient un instrument de mesure d’une grande précision, à la fois calendrier solaire et lunaire, et règle à calcul.

Patrick Darcheville, Le calendrier géto-dace de Sarmizegetusa – II. Les Daces et leur calendrier.
21 pages, 29 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Le calendrier géto-dace de Sarmizegetusa I

7 octobre 2019

L’objectif premier de cette étude en deux parties est de présenter le complexe archéoastronomique de Sarmizegetusa. Ce remarquable site roumain, œuvre du peuple dace, est largement méconnu au-delà des frontières du pays et mérite de ce fait d’être présenté en détail aux lecteurs du monde francophone. Cette description, thème du deuxième volet du dossier, fera évidemment appel à de nombreuses notions d’astronomie. Aussi l’auteur a-t-il jugé utile de faire précéder la visite du site par quelques notions de base en cette matière, en rapport avec les connaissances dans l’Antiquité ; simple rappel pour certains, mise à niveau bienvenue pour d’autres.

Patrick Darcheville, Le calendrier géto-dace de Sarmizegetusa – I. L’astronomie antique.
11 pages, 12 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Nazca Lines et géoglyphes d’Amérique précolombienne

2 septembre 2019

Nazca fait rêver, suscitant controverses et mystères. À l’infini, énigmatiques, des pistes parcourent la pampa. Des trouvailles, surprenantes, replacent le Pérou au premier rang de l’archéologie mondiale. En 2018, l’annonce officielle de la découverte de nouveaux tracés sur le sable (ou géoglyphes) antérieurs à notre ère sème l’émoi. Palpa surgit avec ses personnages mythiques. Ce n’est pas tout ! La ville sainte de Cahuachi, qui surplombe cet ensemble, dévoile des temples, des techniques hydrauliques intrigantes et une civilisation florissante pendant près de mille ans. Rituellement, la cité est ensevelie et l’empire Huari s’impose. Les fouilles récentes ont mis au jour les plus anciennes pyramides américaines, en lien avec les géoglyphes les plus archaïques. La recherche est axée sur les mythèmes livrés par les dessins que le désert a préservés…

Myriam Philibert, Nazca Lines et géoglyphes d’Amérique précolombienne : nouvelles découvertes.
40 pages, 22 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Île de Pâques : l’origine de l’écriture rongorongo

14 août 2019

À l’heure actuelle, les énigmatiques signes de l’île de Pâques – les rongorongo (ou koahau rongorongo, les «bois parlants ») – défient toujours la sagacité des chercheurs et alimentent une controverse plus vive que jamais. Pour certains, il s’agit bien d’une écriture, ce qu’ils tentent de démontrer, preuves à l’appui. Mais pour d’autres, les rongorongo ne sont qu’une pré- ou proto-écriture, voire même un simple code mnémonique fonctionnant tel un pense-bête pour supporter un récit, indépendamment de toute logographie. En outre, d’autres chercheurs encore contestent le fait même que les rongorongo puissent être d’origine pascuane. Face à ces hypothèses et opinions contradictoires, François Dederen, amateur averti et l’un des rares scribes des rongorongo hors Rapa Nui, faire part ici de son sentiment concernant leur origine.

François Dederen, Île de Pâques : l’origine de l’écriture rongorongo.
15 pages, 21 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : La civilisation de l'Indus et le mythe aryen – Tome deuxième –

2 mai 2019

Faisant suite à un premier article de présentation de la civilisation de l’Indus – ou civilisation harappéenne – paru en mars de cette année, ce deuxième volet tente d’apporter des réponses aux questions touchant à l’origine des Harappéens. De quels parents cette brillante civilisation est-elle née ? Fut-elle d’origine locale ou importée ? Qui sont ces Indo-Européens connus sous le nom d’«Aryens » et quel rôle jouèrent-ils dans l’histoire harappéenne ?
Au sommaire de ce tome II :

    • Enfants de tous pays. - Les Harappéens sont-ils des Dravidiens ? - À la découverte des premières cités pré-harappéennes.
    • Les Indo-Européens, un bref état des lieux. - L’historique des recherches, de la Renaissance à nos jours. - Les théories actuelles.
    • Les Aryens et l’hypothèse indienne. - Les Ārya, ce qu’ils sont et ce qu’ils ne sont pas. - Quel fut leur rôle dans l’histoire du sous-continent indien ?
Jacques Gossart, La civilisation de l’Indus et le mythe aryen (tome II).
51 pages, 17 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : La civilisation de l'Indus et le mythe aryen – Tome premier –

6 mars 2019

Lorsqu’il s’agit de nommer les premières grandes civilisations des premiers temps de l’histoire, ce sont l’Égypte et la Mésopotamie qui viennent naturellement à l’esprit. Un autre centre civilisationnel contemporain est par contre largement méconnu alors qu’à son apogée, l’étendue de sa zone d’influence fut bien supérieure à celles du royaume de Sumer et de l’Égypte pharaonique ; on le connaît généralement sous les appellations de «civilisation de l’Indus » ou «civilisation harappéenne ». Une culture brillante et originale, qui donna sa pleine mesure dans le bassin du fleuve Indus au troisième millénaire avant notre ère, avec ses grandes cités telles Harappa et Mohenjo-daro. Une culture qui, dans certains domaines comme l’urbanisation, n’eut pas son égale dans le monde antique. Une culture mystérieuse aussi par bien des aspects. Fut-elle d’origine locale ou importée ? Pourquoi et comment disparut-elle ? Quel fut le rôle que jouèrent, dans son histoire, les Ārya, connus en Occident sous le nom d’Aryens ? Que peut-on dire de l’écriture harappéenne, à ce jour indéchiffrée ? Autant de questions qui seront abordées par Jacques Gossart dans une suite d’articles à paraître durant les prochains mois.
Au sommaire de ce premier tome :

    • De l’Inde et de l’Indus : historique des découvertes ; géographie et climat ; l’Inde préhistorique.
    • Les Harappéens au quotidien : activités politiques, économiques et artistiques ; visite de quelques grands centres urbains.
25 pages, 17 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Les Celtes : anciennes controverses, nouvelles hypothèses

11 février 2019

Toutes les théories, des plus sérieuses au plus farfelues, courent depuis toujours à propos des Celtes. Qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Dans quelles circonstances s’installèrent-ils en Occident et quelle fut leur évolution ? Le mot « celte » recouvre-t-il une ethnie, une langue, une culture ? À toutes ces questions, Myriam Philibert apporte des réponses claires, et surtout nuancées. Au sommaire de cette synthèse très complète :

    • Introduction (qui sont les Celtes, définitions, histoire et archéologie).
    • Les Indo-Européens (chalcolithique européen, céramique cordée et campaniformes, les hypothèses steppique et anatolienne, Indo-Européens et non Indo-Européens).
    • Celtes, Gaulois et linguistique (les langues indo-européennes, pré et proto-indo-européen, les langues du groupe celtique, le gaulois, les Celto-Ligures).
    • Dossier ethnoculturel (les peuples, la guerre, la vie quotidienne, littérature et mythologie celtique, vie religieuse).
    • Archéologie et histoire (la question celte aujourd’hui, l’âge du bronze, le déroulement de « l’histoire » celte, les particularismes régionaux, Celtes et Bretons).
    • Celtes et celtomanie aujourd’hui (les Celtes dans le monde romain, le chaudron d’immortalité, le néo-druidisme, la celtomanie).
73 pages, 37 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : L’Égypte entre science et religion : Les carnets inédits d’Enel

15 novembre 2018

De toutes les religions antiques, celle de l’Égypte ancienne est sans doute la plus connue de nos contemporains, et elle constitue un des sujets obligés de toute production moderne – livres, conférences, films… – traitant plus ou moins du pays des pharaons. Mais la manière d’y aborder la spiritualité est à peu près toujours la même. Un livre publié au début de 2018 va à contre-courant de la vision stéréotypée généralement présentée au public : on y découvre une religion égyptienne sensiblement différente, bien plus riche que dans les approches conventionnelles. L’auteur de cet ouvrage est Michel Vladimirovitch Skariatine, plus connu sous son nom de plume : Enel. Jacques Gossart présente cette œuvre posthume à tirage confidentiel et en analyse quelques chapitres significatifs.


21 pages, 11 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : Les Premiers Américains n’en finissent plus d’arriver !

27 août 2018

La découverte du squelette de Naïa, dans une grotte du Yucatán, avait conduit Michel Dethier à publier, en 2014, un article dans lequel il essayait de faire le point sur le peuplement des Amériques. Mais de nouvelles découvertes et la remontée à la surface de découvertes (parfois très) anciennes l’amènent aujourd’hui à actualiser le problème. Il s’agit d’abord de la découverte, à San Diego (Californie), d’un site qui ferait remonter la présence de l’homme en Amérique à… 130 000 ans ! Ensuite, des découvertes de plus en plus nombreuses, particulièrement en Amérique du Sud, montrent de façon insistante que le peuplement du double continent s’est, là aussi, déroulé plus tôt que prévu et ne s’est sans doute pas fait uniquement par le détroit de Béring. Des immigrants sont sans doute arrivés par le Pacifique, et les archéologues les regroupent aujourd’hui sous le terme de «Paléoaméricains ».

55 pages, 27 illustrations.

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Nouvelle publication en ligne : À propos d’archéologie acoustique

19 mai 2018

Deuxième volet de notre série consacrée aux paléo-énergies et, plus précisément, à l’archéologie acoustique, cet article de Myriam Philibert nous dévoile, en un panorama très complet et actualisé, les différentes facettes de la science acoustique de nos ancêtres : instruments de musique du paléolithique, musique des sphères de Pythagore, étonnantes caractéristiques sonores de Stonehenge, de Chavín et des structures grecques, pots acoustiques des constructions médiévales, empreintes de sons depuis longtemps éteints… Quoique les études relatives à certains de ces sujets n’en soient encore qu’aux premiers balbutiements et relèvent toujours pour l’essentiel de la spéculation, l’auteure n’hésite pas à les aborder, avec toute la prudence et les réserves nécessaires, consciente que les progrès remarquables de cette nouvelle discipline éclaireront bientôt d’un jour nouveau ces matières encore mal comprises.

27 pages, 12 illustrations.

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Voyage en Inde et au Népal, du 1er au 20 décembre 2018.

6 avril 2018

Sur le thème « Avec eux, chez eux »,
Kadath organise,
en collaboration avec l’association « Initiations » (Bruxelles), un

voyage en Inde et au Népal,
du 1er au 20 décembre 2018.


Nos visites seront accompagnées de gens du pays,
qui nous accueilleront chez eux afin de partager repas et culture.


Au programme :

Abu Dhabi.
Escale pour une visite du nouveau musée du Louvre à la muséologie interculturelle.

Népal.
- Partage de la vie quotidienne de Népalais de Katmandou, ville aux multiples visages, entourée de montagnes et de lieux sacrés.
- Pèlerinage à Lumbini, lieu de naissance du Bouddha.

Inde.
- Plongée dans la géographie sacrée et cosmique de la vieille ville de Bénarès avec un professeur de l’université de Bénarès, spécialiste de l’architecture sacrée de sa ville.
- Échanges avec les étudiants tibétains Nyingmapa de l’université de Sarnath.
- Rencontre d’artisans de plusieurs États de l’Inde, à Delhi.

Accompagnement : Jacques Gossart, secrétaire général de Kadath, auteur de La civilisation de l’Indus (à paraître).

Intéressé ? Prenez contact avec nous :

Jacques Gossart (absent du 15 au 30 avril)


In memoriam Robert Dehon

28 mars 2018

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Robert Dehon, survenu le 12 septembre 2017, à l’âge de 72 ans.
Cofondateur de Kadath, compagnon de la première heure, Robert débuta sa carrière de chasseur de mystères à la Sobeps (Société belge d’étude des phénomènes spatiaux). C’est là qu’il apprit l’art de l’enquête sur le terrain ; une technique que cet infatigable chercheur ne cessera de perfectionner au fil des années, au service cette fois de l’histoire et de l’archéologie.
Homme chaleureux et entier, Robert vivait ses passions ; des passions qu’il s’efforçait de nous faire partager lors de nos réunions de rédaction et, lorsqu’en compagnie de son fidèle collaborateur à quatre pattes Zoltan («un sacré gaillard » qui n’avait rien d’un chihuahua !), il nous entraînait sur la piste de quelque grosse pierre perdue au fond d’un bois.
Au sein de notre équipe, Robert s’occupait plus particulièrement de mégalithisme et de géographie sacrée, et ses préférences allaient aux sites d’Europe de l’Ouest, de la Belgique à la Bretagne et de l’Angleterre à la Hollande. Il se rendait régulièrement au Royaume-Uni dans le cadre d’études interdisciplinaires sur les fameux leys, regroupant archéologues, géologues et radiesthésistes.
Puis, peu à peu, d’autres centres d’intérêt l’éloignèrent de notre équipe. C’est ainsi qu’après avoir été rédacteur en chef d’un magazine d’aviation, il se tourna vers l’étude des fortifications, fondant l’«Association Fort de la Crèche », dont il fut le président, effectuant parallèlement des recherches actives au sein de «Traces Mosanes », une association qui se consacre à l’étude du patrimoine historique et archéologique de la région de Dinant. Grand amoureux du folklore bruxelleois, Robert rédigea aussi de nombreuses et truculentes chroniques sur un blog qu’il alimentait assidûment.
Ne lui connaissant plus de famille, nous assurons ses amis, collaborateurs et complices de toute notre sympathie. So long Bob.

L’équipe de Kadath


Nouvelle publication en ligne : À propos d’archéologie acoustique

25 janvier 2018

«Au commencement fut le son »… explicitement ou implicitement, cette affirmation se retrouve un peu partout dans le monde antique, et notamment chez les Mésopotamiens, les Égyptiens, les Hébreux, les Grecs, ou encore dans l’Apocalypse de Jean. Loin d’être gratuite, cette assertion correspond à une réalité objective, ainsi que le constate Hilaire Heim, au terme d’une étude approfondie des textes, mythes, légendes et traditions des grandes civilisations préhistoriques et antiques, lesquelles peuvent dès lors être qualifiées de «civilisations du son ».
21 pages, 14 illustrations.

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